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Lot n° 40

Exceptional pair of carved, polychromed and gilded...

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Exceptionnelle paire d'anges porteurs de flambeaux en bois de peuplier sculpté, polychromé et doré. Toscane, Sienne. Italie. Vers 1370-1400. _x000D_ Avec une silhouette stylisée, chaque ange tient une bougie dans sa main, l'un dans la main droite et l'autre dans la main gauche. Ils ont un beau visage ovale et une expression juvénile, des yeux en amande et des lèvres charnues. Leurs cheveux sont tirés en arrière avec un diadème, d'où s'échappent des mèches qui forment une couronne sur leurs tempes. _x000D_ Elles portent une robe longue au décolleté arrondi et à la taille haute et cintrée, d'où elle tombe, en formant un drapé léger et élégant d'une grande fluidité, jusqu'au sol, laissant apparaître la pointe des chaussures. La décoration des robes est très riche, parsemée d'un motif d'angles fleuris enrichi d'un décor poinçonné. Elles ont de grandes ailes étendues fixées sur leur dos. _x000D_ Hauteurs totales : 118 cm et 110 cm. _x000D_ Provenance : Ancienne collection de la famille Guinigi et de la famille Petrucci, Sienne, Italie. Provenance : ancienne collection de la famille Guinigi et de la famille Petrucci, Sienne, Italie. Ce sont de merveilleux exemples de la naissance de la renaissance dans l'école de Sienne. Ces deux anges faisaient partie d'une procession qui entourait une chapelle dans un palais privé toscan. _x000D_ Le hiératisme, la douceur des visages, ainsi que les fleurons sur les robes, sont tous similaires à l'Annonciation de l'église de Sainte Marie de l'Assomption, non loin de Lucques, la seule sculpture dont on sait avec certitude qu'elle a été réalisée par Piero d'Angelo, père de Jacopo della Quercia. Elle est la seule sculpture dont on soit sûr qu'elle ait été réalisée par Piero d'Angelo, père de Jacopo della Quercia. Ce groupe sculptural s'inscrit dans le courant néo-pisan qui prévaut dans l'art à Sienne à la fin du XIVe siècle. Par la suite, les grands maîtres tels que son fils Jacopo (1374-circa 1438), Francesco di Valdambrino (circa 1375-1435) ou encore Domenico di Niccolò dei Cori (circa 1363-1450/53) ont accentué l'élégance de la sihouette et la grande fluidité du drapé encore plus que dans cette imagerie particulièrement élégante. _x000D_ La merveilleuse polychromie des visages est remarquable, pleine de nuances douces, ainsi que les reflets dorés qui sont conservés dans les cheveux, la décoration des robes et leurs garnitures. _x000D_ _x000D_. Bibliographie : Scultura Lignea a Lucca 1200-1425, Musée national de Villa Guinigui, Museo Nazionale di Palazzo Mansi, cat. C. Baracchini, 1995, Florence, pp.138-142 ; Exposition Paris 2014, Le printemps de la Renaissance - La sculpture et les arts à Florence 1400-1460, musée du Louvre, cat. M. Bormand et B. Paolozzi Strozzi.

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