26. BONAPARTE (Élisa). Lettre signée « Elisa », avec 5 mots autographes (date de lieu et de temps), adressée au secrétaire d'État de la Famille impériale Michel-Louis-Étienne Regnaud de Saint-Jean d'Angély. Livourne, 18 août 1811. 1 p. in-4. « J'AI APPRIS AVEC LA PLUS GRANDE PEINE QUE L'INTERET QUE VOUS AVEZ MONTRE POUR L'ENCOURAGEMENT DES TRAVAUX DE CARRARE, AIT SERVI DE PRETEXTE AUX PERSONNES QUI CHERCHENT A VOUS NUIRE DANS L'ESPRIT DE SA MAJESTE. Ne pouvant entretenir l'empereur que d'affaires d'une importance générale, je ne lui ai écrit point directement , je prie le ministre de l'Intérieur [Jean-Pierre Bachasson de Montalivet] de chercher l'occasion de faire parvenir la vérité jusqu'à elle. J'aime à reconnaître en vous le zèle désintéressé que vous avez montré relativement à Carrare. LES MARBRES SONT UN OCTROI LOUE A DES NEGOCIANTS ET MON TRESOR N'EN TIRE AUCUN AVANTAGE. Je vais chercher les moyens de mettre un terme aux imprudentes spéculations des intéressés ou de leurs agents... » Le comte Regnaud de Saint-Jean d'Angély était la cible d'accusations de corruption en lien avec le commerce des marbres de Carrare, dont la carrière se trouvait sur le territoire du grand-duché de Toscane et qu'Élisa Bonaparte cherchait à promouvoir.
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