BIBLE. — Evangelium. Secundum Matthaeum, Secundum... Lot 4

BIBLE. — Evangelium. Secundum Matthaeum, Secundum Marcum, Secundum Lucam, Secundum Johannem. Acta apostolorum. — Pauli Apostoli Epistolae. Epistolae catholicae. Apocalypsis B. Johannis. — Summa totius sacrae scripturae. Decem Dei verba sive praecepta. Paris, Robert Estienne, 1541. 3 parties en un volume in-8 de 211 ff., (1) f. blanc, 155 ff., (1) f. d'achevé d'imprimer, (16) ff. d'index, (4) ff. d'avis au lecteur et (12) ff. pour les Decem praecepta : maroquin fauve, encadrement de deux doubles filets bordés de roulettes, motif à l'éventail dans les angles et rosace au centre, le tout doré aux petits fers, dos orné, tranches dorées (reliure du XVIIe siècle). Jolie édition du Nouveau Testament, annotée, publiée et imprimée par Robert I Estienne. Dans les Censures des théologiens de Paris (1552), l'humaniste a exposé les raisons de sa mise à l'Index : “Ung peu après aucuns d'entre eulx crioyent en chaire impudemment, sans m'espargner, ne celer mon nom, que j'avoye imprimé des annotations bien dangereuses : par ce que j'exposoye autrement les passages du Purgatoire & de la Confession qu'ils n'avoyent accoustume que j'estoye ung fin homme & cauteleux de semer des hérésies soubs l'ombre de l'utilité publique. [...] pour la troisième fois je fu contrainct de me cacher.” Le Nouveau Testament comprend deux parties, chacune avec une page de titre et une foliotation particulières : il est suivi de l'index et de l'avis au lecteur. On a relié à la fin une pièce en latin donnant les Dix Commandements et un extrait abrégé des Saintes Écritures (12 feuillets non chiffrés). Riche reliure en maroquin dorée aux petits fers, offrant un bel exemple de décor “à l'éventail”. Ex-libris manuscrit sur le titre : Jacobus Lambert. Quelques soulignés anciens. Mouillure affectant une vingtaine de feuillets dans la seconde partie, effaçant au passage quelques annotations marginales. Marges de la dernière pièce rognées, avec perte de quelques lettres. Discrète restauration en queue de la reliure. (Renouard, Estienne, p. 51.)