• [Emmanuel CHABRIER]. Felix MOTTL (1856-1911). 17 L.A.S., 1887-1893, à Emmanuel Chabrier ; 34 pages formats divers ; une en allemand (petits défauts à 2 lettres).
Très belle correspondance du chef d’orchestre qui fit connaître Chabrier en Allemagne. Karlsruhe 8.XI.1887, il aimerait donner Gwendoline à Karlsruhe… – 5.XII, il fera tout son possible pour représenter son œuvre, mais la décision dépend de l’Intendant… – Hietzing 5 sept. 1889, il va diriger Gwendoline le 29 à Karlsuhe, et songe au Roi malgré lui si Enoch peut faire de bonnes conditions. – 13 sept., il promet de corriger la grande partition de Gwendoline ; il espère que Jahn (directeur de l’Opéra de Vienne), à qui il a parlé de Chabrier « comme d’un nouveau Berlioz et Wagner ! », viendra pour le Roi et Gwendoline… Vienne 16 sept. (avec citation de l’Introduction de l’acte II du Roi malgré lui) : « Nous deux, (Flesch et moi) nous avons justement fini la quatrième lecture du Roi malgré lui. Nous sommes tout à fait ravis de ton chef d’œuvre et nous buvons à la santé du maître Chabrier ! Vivat, crescat, floreat ! […] Nous avons juré, que tu seras l’homme le plus populaire à Vienne dans 15 jours ! »… – Karlsruhe 25.IX. Il lui faut la grande partition pour porter les corrections de Gwendoline ; il n’a pas reçu la musique du Roi, et a besoin de l’étudier avant les répétitions… – 27.IX. Il ne peut commencer les répétitions, n’ayant pas reçu la musique. Mme Wagner et Levi viendront pour Gwendoline…– 30.IX (au dos de l’affiche de Gwendoline, 29 sept.) : « Madame Wagner était hier au théâtre, et elle a été tout à fait satisfaite de ton œuvre, qui a eu le même succès comme dans les premières représentations »… – 27.X. Il commencera à répéter la semaine prochaine : « J’espère d’avoir la Première du Roi vers Noël. […] Tous les costumes sont nouveaux »… – 19.XI, concernant la transposition de la fin de Gwendoline ; Le Roi malgré lui ne sera prêt qu’en janvier : « Ce sacré bougre de Chabrier a écrit très difficile ! »… – 31.XII, vœux : « La courrone de laurier pour toi, maître »… – 19.I.1890. Il attend Chabrier pour la répétition sur la scène vendredi… – 18 février : « Je pense beaucoup et de tout mon cœur à mon ami Chabrier et je l’abandonnerai jamais !! Je travaillerai avec les solistes tous les pages que tu m’a écrit ! »… – 23.IV. il ne sait quand il pourra venir à Paris ; on va donner Le Roi malgré lui à Dresde… – 4.I.1892. Vœux : « Je viendrai absolument pour entendre Briséïs à Paris, mais après tout de suite tu viendra à Karlsruhe pour entendre dirigé ton œuvre par ton vieux Momottl »… – 15.I.1893, sur le succès de Gwendoline à Dusseldorf : « J’espère et je suis sûre, que ce temps ne sera trop loin que ton chef d’œuvre sera accrédité sur toutes les scènes de l’Allemagne, et de tout le monde ! »… – 10.XII, sa femme vient à Paris chanter chez Lamoureux…
On joint : – une longue L.A.S. à Ernest Van Dyck, Karlsuhe 16.XII.1888 (4 p. in-8 en allemand), expliquant les raisons du report de Gwendoline afin d’avoir une représentation de qualité avec un Harald très brillant, lorsque Plank sera rétabli ; – 3 L.A.S. à Mme Chabrier, Karlsruhe 29.I et 6.III 1890 et 15.III.1894 (4 p.), la première après l’annulation du Roi malgré lui, malade de dépit et de colère ; – une l.a.s. de Mme Henriette Mottl à Mme Chabrier, 15.XII.1893 (1 p.).
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