• [Emmanuel CHABRIER]. Ernest CABANER (1833-1881). 2 L.A.S., Amélie-les-Bains [avril-mai ? 1881], à Emmanuel Chabrier ; 7 et 4 pages in-8 (lég. taches et fentes au pli à la 2e).
Rares lettres de la fin de la vie de ce musicien-poète zutiste [Chabrier était le trésorier des fonds de la loterie puis de la vente de tableaux (14 mai 1881) pour venir en aide à Cabaner, parti soigner sa phtisie à Amélie-les-Bains, mais qui mourra le 3 août.] – Il remercie Chabrier de lui servir de trésorier et demande de l’argent pour payer le loyer de son mauvais piano ; il doit rester enfermé dans sa chambre « par la nécessité continue du crachoir », et il adresse chaque jour à Dieu, « comme s’il existait, plus d’injures ordurières qu’il n’en recevrait en cent ans de tous les damnés réunis. Le piano, loin de nuire à ma bronchite, me soulage. Je bûche donc, je musicaille toutes mes journées !!! soit à composer, soit à apprendre par cœur et par le bout des doigts mes anciennes et nouvelles compositions. Je n’avais jamais étudié sérieusement le piano et je progresse beaucoup »… – Il compose une mélodie sur un sonnet de Baudelaire sur le thème d’une fugue de Bach dont il cite 4 mesures…
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