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Lot n° 33

LORRAINE. NICOLAS DE LORRAINE. BARBEREAU DIT AUGUEVILLE...

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[LORRAINE]. [NICOLAS DE LORRAINE]. [BARBEREAU DIT AUGUEVILLE (Michel)]. Lettres d’anoblissement accordées à Michel Barbereau dit Augeville par Nicolas de Lorraine, comte de Vaudémont et baron de Mercoeur. En français, acte enluminé sur parchemin, signé « Nicolas » ; mention au revers : « Par Monseigneur le conte de Vaudemont en l’absence de Madame la duchesse douairiere… » [signé « Demazures »]. France, Lorraine, Nancy, 7 février 1553 Dimensions : 725 x 575 mm État : quelques traces d’humidité et taches ; le nom « Barbereau » a été systématiquement caviardé et effacé au moyen de trous pratiqués dans le parchemin : néanmoins les armoiries attestent de l’identité de Michel Barbereau. Fort bel acte copié en italique, précédé d’une grande initiale armoriée enluminée aux armes de Nicolas de Lorraine (1524-1577), fils d’Antoine le Bon, duc de Lorraine et de Bar, et de Renée de Bourbon-Montpensier, d’abord évêque de Metz de 1543 à 1548 et de Verdun de 1544 à 1547, puis comte de Vaudémont de 1548 à 1577, seigneur de Mercœur de 1563 à 1569, puis duc de Mercœur de 1569 à 1577 : il sera régent des duchés de Lorraine et de Bar pendant la minorité de son neveu Charles III de 1552 à 1559. Il est le père de Louise de Lorraine-Vaudémont, épouse du roi de France Henri III. Michel Barbereau dit Augueville fut chantre en la chapelle et la chambre des ducs Antoine et François, valet de chambre du duc de Lorraine. D’après Dom Pelletier, Nobiliaire ou Armorial général de la Lorraine et du Barrois (Nancy, 1758, tome I, p. 28), il fut anobli le 7 février 1555 mais le présent document antidate cet anoblissement de deux années (document daté 7 février 1553). Les armoiries de Michel Barbereau dit Augueville se blasonnent comme suit : « D’or, à 3 lions armés et lampassés de sable, 2 et 1, au chef d’azur chargé de 3 roses d’or. Cimier : un lion naissant de sable couronné d’un chapeau de triomphe d’or, tenant un bouquet de roses du mesme ». Elles sont peintes et enluminées sous le document permettant l’identification du personnage anobli malgré l’effort fait pour supprimer le nom dans le document. Le nom est confirmé par une main moderne au stylo et feutre dans la partie basse du document. Ce document est cité dans Jacquot, Albert. « Anoblissement d’artistes lorrains », Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des Départements 9 (1885), pp. 119-120 et dans Jacquot, Albert. La Musique en Lorraine : étude rétrospective d’après les archives locales. Troisième édition. Paris, 1886, p. 45.

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