Gazette Drouot logo print
Lot n° 13

Lettre manuscrite, en-tête imprimée, concernant...

Résultat :
Non Communiqué
Estimation :
Réservé aux abonnés

Lettre manuscrite, en-tête imprimée, concernant la levée des scellés chez le sieur Caron de Beaumarchais. "MUNICIPALITÉ DE PARIS - Département de la police et garde nationale". "N° 16 - Le Sr Lavacquerie remettra entre les mains du gendarme porteur du présent ordre le Sr Caron Beaumarchais pour être présent à la levée des scellés apposés chez lui, après quoi le dit-gendarme le conduira par devant nous le Sr Caron pour être sta-tué ce qu'il appartiendra. A la mairie le 24 août 1792, l'an 4 de la Liberté et premier de l'Égalité. Les administrateurs de police du comité de surveillance et de salut public". Suivent trois signatures. Cachet à cire rouge. Sous-verre ; 30 x 18,5 cm. Époque révolutionnaire. Bon état. Pierre-Augustin CARON de BEAUMARCHAIS, né CARON, le 24 janvier 1732 à Paris où il meut le 18 mai 1799. Écri-vain, dramaturge, musicien et homme d'affaires français ; éditeur de VOLTAIRE ; il est aussi à l'origine de la pre-mière loi en faveur du droit d'auteur et le fondateur de la Société des auteurs ; également espion et marchand d'armes pour le compte du Roi ; c'est un homme d'action et de combats qui ne semble jamais désarmé face à un ennemi ou à l'adversité. Il est principalement connu pour son œuvre dramatique, en particulier la trilogie de Figaro. Figure importante du siècle des lumières, il est estimé comme un annonciateur de la Révolution française. En 1790, à 58 ans, il se rallie à la Révolution française qui le nomme membre provisoire de la Commune de Paris ; mais il quitte bientôt les affaires publiques pour se livrer à de nouvelles spéculations ; moins heureux cette fois, il se ruine presque en voulant fournir des armes aux troupes de la République. Devenu suspect sous la Convention (21 septembre 1792/26 octobre 1795), il est incarcéré à la prison de l'Abbaye, pendant la Terreur. Il échappe cependant à l'échafaud et se tient caché quelques années ; il s'exile à Hambourg et revient en France, en 1796. Il meurt d'apoplexie à Paris, le 18 mai 1799 Expert: Monsieur Bernard CROISSY

Titre de la vente
Date de la vente
Localisation
Opérateur de vente