JEAN CONSTANTIN (1923-1997)
MANUSCRITS MUSICAUX AUTOGRAPHES DE LA CHANSON "MON MANÈGE À MOI"
Jean-Constantin, auteur - Norbert Glanzberg, compositeur.
1957.
• PARTITION ORIGINALE MANUSCRITE AUTOGRAPHE DE TOUS LES INSTRUMENTS. Feutres noirs et rouges sur un feuillet de deux pages.
Titré "Manège".
44,7 x 35 cm.
• PARTIE DE PARTITION ORIGINALE MANUSCRITE AUTOGRAPHE DE TOUS LES INSTRUMENT. Feutre noir sur une face d’un feuillet
découpé. Collé sur papier fort.
13,5 x 23 cm.
• ÉBAUCHE DE PARTITION ORIGINALE MANUSCRITE AUTOGRAPHE DE TOUS LES INSTRUMENTS. Crayon, avec annotations aux crayons
de couleur, feutre rouge, sur un feuillet de deux pages. Annotations au crayon "peut-être un peu lourd", "voir octave écriture disque J. MORGAN",
"1 chorus entier chante seul au piano", etc, ratures, corrections aux crayons de couleur, feutre rouge et la mention "Jean Constantin" au crayon.
40,5 x 31,5 cm.
• ÉBAUCHE DE PARTITION ORIGINALE MANUSCRITE AUTOGRAPHE DE TOUS LES INSTRUMENTS. Crayon, avec annotations aux crayons
de couleur sur un feuillet de deux pages. Annotations au crayon "réponse cuivres", annotation aux crayons de couleur "un limonaire sans nuance",
annotation au feutre rouge : "Tu me fais tourner la tête", "Je ferais le tour du – " etc.
40,5 x 32 cm. • ÉBAUCHE DE PARTITION ORIGINALE MANUSCRITE AUTOGRAPHE DE TOUS LES INSTRUMENTS. Crayon, sur deux feuillets
en sept pages (1, 2, 3, 4, 4bis, 5, et non numérotée). Deux annotations au crayon "pour la sortie ne plus jouer que la 2e fois", annotations
au feutre noir.
• ÉBAUCHE DE PARTITION ORIGINALE MANUSCRITE AUTOGRAPHE DE TOUS LES INSTRUMENTS. Crayon, en un feuillet de
quatre pages numérotées 1, 2, 3, 4, un feuillet de deux pages numérotées 5, 8, un feuillet de deux pages numérotées 6, 7, un feuillet
d’une page numérotée 9. La page 1 titrée "MANÈGE" au crayon. Les pages comportent les annotations au crayon "mon
manège à moi c’est toi", "je suis toujours à la fête", "quand tu me prends dans tes bras", "je ferais le tour du... ", "mon manège à moi
c’est toi", "Ah oui parlons-en d’la Terre", "Pour qui elle se prend la Terre", "Ma parole y’a qu’elle sur Terre", "Y’a qu’elle pour faire tant
d’mystères", "Mais nous, y’a pas d’problème", "Car c’est pour la vie qu’on s’aime", "Et si y’avait pas d’vie même", "Nous on s’aimerait
quand même", "Tu me fais tourner la tête", etc. Consignes au crayon. Quelques ajouts au crayon de couleur.
• 2e PARTITION MUSICALE MANUSCRITE AUTOGRAPHE DE TOUS LES INSTRUMENTS. Encre, sur un feuillet de quatre pages,
la première annotée "MANEGE" au crayon de couleur, la seconde titrée "2e score final", annotations au crayon "Fin manège (valable
pour l’entrée et pour la sortie)".
PROVENANCE.
Succession Jean Constantin.
De nombreuses versions légendaires racontent la genèse de cette chanson.
Nous vous livrons celle rapportée cette année à notre maison par Serge Glanzberg, fils de Norbert Glanzberg, et François Constantin,
fils de Jean Constantin, selon les précisions que leur ont données leurs pères respectifs.
Un jour de 1957, Norbert Glanzberg enregistre en studio, avec quelques musiciens, sur la face A d’un disque, la maquette d’une
mélodie pour un film commandé par un metteur en scène. Jacques Tati, présent sur les lieux pour un autre motif, est impressionné
par la musique et vient déclarer à Glanzberg qu’il souhaite le revoir.
Glanzberg fait enregistrer, sur la face B du disque, la maquette d’une rumba destinée à Yves Montand, pour lequel il avait écrit
Les Grands Boulevards.
Il fait envoyer le disque à Jean Constantin auquel il demande d’écrire un texte sur la rumba.
Plus tard, il est appelé par Tati, qui lui demande quelle somme d’argent pourrait être proposée pour dédommager lui-même et l’autre
metteur en scène pour récupérer, pour son film "Mon oncle", la musique qu’il avait entendue en studio
Les deux hommes acceptent une somme d’argent. Serge Glanzberg achète un appartement à Paris avec la somme lui revenant.
Bien plus tard, la même année, à trois heures du matin, Édith Piaf appelle Glanzberg au téléphone et lui reproche de ne pas savoir
défendre tes oeuvres. "Tu es un vrai con, tu ne sais pas te vendre ! Constantin est passé me voir avec une chanson formidable,
Mon manège à moi, dont tu ne m’as pas parlé".
Glanzberg, ignorant le texte de Constantin, s’empresse de retrouver la chanteuse chez elle en pleine nuit et découvre que l’auteur
l’a écrit sur la musique enregistrée sur la face A du disque.
Il s’assied au piano : "Tu me fais tourner la tête / Mon manège à moi, c’est toi / Je suis toujours à la fête / Quand tu me tiens dans tes
bras / Je ferai le tour du monde / Ça ne tournerait pas plus que ça / la Terre n'est pas assez ronde / Pour m’étourdir autant qu'toi".
Il est aussi conquis que Piaf
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