BERLIOZ (Hector). Lettre autographe signée à Louis Penet. Paris, 9 sep_x0002_tembre 1859. 2 pp. 1/2 in-8. « J'ARRIVE DE BADE OÙ J'ÉTAIS ALLÉ ORGANISER ET DIRIGER UN FESTIVAL , et j'ai trouvé sur ma table votre lettre qui m'attendait. Merci mille fois de tout ce qu'elle contient de cordial et d'affectueux. Oui, sans doute je serai heureux de vous revoir, pouvez-vous en douter ? Vous me paraissez triste , je ne suis pas gai. Je suis malade, et cruellement, d'une névralgie qui me tue. Nous causerons de nos misères... Je sais que notre pauvre Humbert est encore plus mal partagé que nous , je n'ai pas eu de ses nouvelles depuis plus de trois mois [ami d'Hector Berlioz, l'avocat et écrivain Humbert Ferrand fut le librettiste de son opéra Les Troyens]. JE VIS DANS UN TOURBILLON DE SOUFFRANCES, DE JOIES, D'ÉMOTIONS DIVERSES qu'il me serait bien difficile de vous faire connaître. LE DERNIER VOYAGE DE BADE AVEC SES ARDENTES COMMOTIONS MUSICALES M'A ACHEVÉ. MAIS C'EST MA VIE. Si je reste dans le calme et l'inaction, le ronge-cœur est bien plus féroce encore. Adieu, j'ai là plus de quinze lettres auxquelles je dois répondre aujourd'hui même. Pardonnez-moi de vous quitter... »
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