Camille Corot (1796 – 1875)
Deux moines sur la... Lot 6
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Camille Corot (1796 – 1875)
Deux moines sur la terrasse du Palais Doria à Gênes
juin 1834
Huile sur toile
Cachet de la vente Corot en bas à droite
Sur le châssis : cachet de cire rouge de la vente Corot
25 x 36,5 cm
Estimation : 150 000 / 250 000 €
PROVENANCE
Vente Corot, Hôtel Drouot, 26 mai - 9 juin 1875, no. 69
M. Stevens (acquis à la vente précédente)
Perreau
Brandon, sa vente Paris, 19 mars 1885
M. Lévesque (acquis à la vente précédente)
Chéramy, sa vente : Paris, 5 mai 1908, n°127
M. Mathey (acquis à la vente précédente)
Mme de Massany, 1957
EXPOSITIONS
1889, Exposition centennale de l’art français
1895, Exposition centenaire Corot, no. 29
1957, Paris, Galerie Brame, Exposition Corot, n°8
1971, Paris, Galerie Schmit, n°8
BIBLIOGRAPHIE
A. Robaut, Catalogue raisonné de l'œuvre de Corot, tome II, Paris, 1905, no. 300
Camille Corot a puisé en Italie une source d’inspiration remarquable à une époque où la péninsule faisait plus que jamais partie de l’itinéraire de nombreux artistes qui venaient y parfaire leur formation. Corot y résidera d’ailleurs à trois reprises entre 1825 et 1843. Cette œuvre fut peinte alors qu’il avait trente-huit ans, lors de son deuxième séjour au cours duquel il immortalisa les paysages du Nord du pays, de la Toscane et de la Vénétie. Ce tableau, l’une des sept représentations, peintes ou dessinées, connues de la ville de Gênes par l’artiste, fit partie de la vente de son atelier à sa mort en 1875, comme en témoigne le cachet sur le châssis. Il date d’une période où Corot avait pris l’habitude de peindre sur le vif, faisant déjà preuve à l’époque d’un bel équilibre entre spontanéité et idéalisme. Un nuage semble faire son apparition au premier plan. On observe dans cette toile une sensibilité particulière à la lumière ; alliée à une composition claire et à une touche synthétique, elle donne à ces deux personnages l’air d’évoluer dans une perspective calme et pure. Les deux moines se tiennent sur la terrasse du Palazzo di Andrea Doria, ou Villa del Principe, près de la balustrade qui donne sur les somptueux jardins que l’on devine à l’arrière-plan. Plus loin encore, en haut à gauche du tableau, l’église d’un blanc éclatant dont le dôme se découpe dans le ciel bleu est celle de San Tommaso, un édifice détruit en 1884 lors des travaux de modernisation du port de Gênes, cinquante ans après la réalisation de cette œuvre.
Expert : Cabinet Brame et Lorenceau
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