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Lot n° 15

FIAT ABARTH 750 SPIDER ZAGATO 1957

Résultat :
Non Communiqué
Estimation :
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Carrosserie spider Zagato Moteur 4 cylindres Cylindrée 747 cm3 Puissance 50 ch Vitesse maximale 150 km/h Kilométrage 100 236 km Numéro de série 325886 (moteur n° 357706) Karl Abarth (1908-1979), d’origine autrichienne, fait partie, comme Tazio Nuvolari, de cette génération de pilotes qui a commencé sa carrière sur motocyclette, avant de passer à l’automobile. Émigré en Italie après la Seconde Guerre mondiale, Abarth italianise son prénom en Carlo et entre chez Cisitalia, en même temps que son compatriote Rudolf Hruska, comme conseiller technique, fin 1946. Représentants en Italie du Porsche Konstruktionsbüro für Motorenfahrzeug Luftfahrzeug und Wasserfahrzeug, ils doivent mettre au point une monoplace à moteur central inspirée de l’Auto-Union conçue par Porsche avant-guerre. Fin 1947, lorsque Savonuzzi quitte Cisitalia, Abarth prend la tête du service compétition. Mais les affaires de Cisitalia ne sont pas florissantes et début 1949, le fondateur, Piero Dusio, part précipitamment en Argentine, abandonnant Cisitalia à son triste sort. Avant même que Cisitalia ne sombre, Abarth quitte le navire, emportant, en guise de dédommagement, quelques châssis et quelques spiders, ainsi qu’un moteur de compétition qui lui serviront d’apport dans la société Abarth & C. S. r. l qu’il fonde à Bologne avec Armando Scagliarini, le 31 mars 1949. Il choisit comme emblème le scorpion, son signe zodiacal. Mais Abarth était un mécanicien de génie opiniâtre, plutôt qu’un brillant créateur et rapidement, après quelques modèles de record et de compétition construits à l’unité, il se tourna vers la préparation et l’amélioration de modèles existants. La compétition est son domaine, les catégories Grand Tourisme ont la faveur des sportifs et des carrossiers, notamment dans les classes 750 cm³ et 1 100 cm³, les plus populaires. En plus des modèles de série « gonflés », comme la Fiat 750 Abarth sur base Fiat 600 à carrosserie de série, il commercialise ses fameuses « marmitta », des pots d’échappement. Il lance son premier modèle à carrosserie spécifique en 1956, la 750, sur base Fiat 600. Ce joli coupé à carrosserie Zagato en aluminium est équipé du moteur de la Fiat 600 porté à 747 cm³ (61x64 mm au lieu de 61x56) et de 40 à 50 ch selon la préparation (au lieu de 32), le même que celui des modèles Fiat Abarth à carrosserie de série. Ses lignes tout en rondeur lui valent aussitôt le sur - nom de « savonnette ». Il en sera dérivé une version spider, en - core plus rare, puisqu’elle ne totalise probablement pas plus de quelques dizaines d’unités. Abarth et Zagato, par ordre al - phabétique le premier constructeur et le dernier carrossier de la péninsule italienne, étaient voués à se rencontrer. Zagato, le carrossier milanais, s’était fait une spécialité des carros - series allégées en aluminium et servait de nombreux pilotes amateurs qui se retrouvaient dans l’écurie Sant’Ambroeus, fondée par Elio Zagato le fils du fondateur de la carrozzeria. Cette Fiat Abarth de 1957 est une rareté. Elle a été vendue en Argentine avant de revenir en Europe, en Belgique. Entière - ment restaurée en 1991, elle conserve toutes ses caractéris - tiques d’époque, tant en ce qui concerne son aspect extérieur que ses caractéristiques mécaniques. La peinture est en bon état avec tous ses éléments décoratifs d’époque en alumi - nium typique. Son moteur d’origine dont on trouve le numéro sur la plaque d’identification (n° 899901) a été remplacé par un moteur conforme à l’origine (n° 357706). Sa fiche FIA n° 1023 du 11 mai 1994 témoigne de sa restauration en 1991 avec ce nou - veau moteur. L’intérieur en cuir rouge est en très bon état. Ces modèles à carrosserie Zagato en aluminium particulièrement rares sont aujourd’hui très prisés, surtout lorsqu’ils sont dans leur configuration d’époque 

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