Carrosserie cabriolet, 2 places
(Pininfarina)
Moteur avant, 4 cylindres
Cylindrée 1 481 cm3
Puissance 72 ch
Vitesse maximale XXX km/h
Kilométrage XXX km
Numéro de série 103MOD120021946
L’usine Fiat de Mirafiori, dans la banlieue de Turin, inaugurée en mai 1939, avait été bombardée à peine plus d’un an après, en juin 1940. Au lendemain de l’armistice, Fiat redémarre péniblement les chaînes des 1100 et 1500 d’avantguerre au « Lingotto », l’usine historique au centre de Turin, et celles de la Topolino, à Mirafiori, seulement entre 1946 et 1947. En attendant des jours meilleurs. Avec l’ancienne 1100 S, Fiat prépare aussi sa rentrée sportive – un domaine qui lui avait été interdit par le régime fasciste, préférant la voir consacrer son génie mécanique et ses moyens de production à l’aéronautique. Les nouveautés vont se succéder avec la 1400-101 en 1950, la 8V-104 en 1952 et la 1100-103 dévoilée à Genève en mars 1953. La 1100/103 n’a plus rien à voir avec la 1100 d’avant-guerre, puisqu’il s’agit cette fois d’une monocoque. Fiat en dérive une version destinée aux carrossiers et bien sur à son département carrozzerie speciali - carrosseries spéciales. C’est là que sera construite la Granluce Trasformabile 1100 TV, le cabriolet sur base 1100 commercialisé à partir de 1954. Le cabriolet 1200 va lui succéder en 1959. Pour ce nouveau modèle, Fiat fait appel cette fois à Pininfarina qui débarrasse la précédente version de son aspect clinquant pour la doter d’une ligne plus sobre. Côté mécanique, on retrouve le 4 cylindres 1 221 cm³ de 59 ch qui équipait également la berline 1200. En 1961, au lancement de la nouvelle gamme 1300/1500, le cabriolet 1200 sera légèrement remanié dans sa partie avant avec une nouvelle calandre et des feux différents. L’aménagement intérieur sera également revu et le moteur 1200 remplacé par le nouveau moteur 1 481 cm³ de 72 ch qui équipe la berline. La date de première mise en circulation de ce joli cabriolet 1200 remonte au 7 mars 1963. Il est dans un état d’origine impeccable avec une structure très saine. Son pare-brise a été changé. L’intérieur avec une sellerie dans un magnifique cuir rouge à la belle patine est en bon état ainsi que la capote de toile noire. La voiture est roulante, mais une petite vérification serait nécessaire avant de reprendre la route. La voiture est en boîte manuelle et dispose de sa carte grise française. Il est rare de rencontrer des cabriolets Fiat de cette époque en aussi bon état. La signature de Pininfarina y apporte une touche de prestige.
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