utilisée dans les danses guerrières Haka Peruperu et au cours des combats, de forme bilobée, elle est sculptée avec minutie et maitrise d’un magnifique décor gravé de lignes géométriques de dents de scie évoquant la foudre et les éclairs, et de losanges. Elle présente sur chaque face la figure d’un tiki, les yeux incrustés de nacre lui conférant une belle expressivité intemporelle et dynamique. L’extrémité du manche est sculptée en ronde-bosse d’une autre figure de tiki, la bouche se transformant en bec d’oiseau, et la langue tirée en signe de défi.
Ce second tiki correspond, d’après les explications du Tairāwhiti Museum de Gisborne, Nouvelle-Zélande, à une divinité ou à un élément de protection. Cette arme était conçue pour des combats rapprochés, et les deux encoches qu’elle présente avaient pour but de sectionner le foie de l’ennemi, le nom « Koti-até » signifiant en effet « coupe-foie ».
Bois, ancienne patine d’usage miel et brune brillante par endroits (quelques petites égrenures d’utilisation sur les arrêtes)
Maori, Nouvelle-Zélande, XIXe siècle
34,5 x 12,5 cm
Provenance : galerie Carrefour, Pierre Vérité, Paris, 1993
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