Notre calendrier des enchères recense les ventes à venir en France et à l'étranger, triées par date, lieu de vente, maison de ventes et/ou spécialité. Vous pourrez y retrouver les catalogues et accéder directement à la vente grace au bouton "Enchérir". A consulter également à partir de cette page les articles publiés par le magazine en lien avec chaque vente.
Le troisième jour des ventes, le vendredi 19 avril, les lots arrivent en salle sans prix de réserve. Une parure composée d'une paire de puces d'oreilles, sertie d'un diamant de taille brillant (2,31 ct et 2,27 ct), d'un pendentif serti d'un diamant de taille brillant 1,51 ct et d'une bague sertie d'un diamant de taille brillant 3,01 ct, est la plus haute estimation de ce jour à 30 000/40 000 €. Elle est suivie d'une bague Boucheron en or gris, sertie de diamant de taille brillant 5,02 ct, couleur J, pureté P1, qui cherche un nouveau propriétaire pour 15 000/ 20 000 €. Toujours sans réserve, une montre Vacheron, modèle « Patrimony » , en or rose 18 ct, sertie de diamants au mouvement mécanique à remontage automatique, une pièce de 2016, trouvera acquéreur à 8 000/10 000 €. Enfin, une demi-parure, modèle « Happy Diamonds » , en or gris, composé d'un pendentif retenant trois petits diamants et d'une bague, ainsi que d'une paire de puces d'oreilles, signée Chopard, affiche une estimation de l’ordre de 1 500/2 500 €.
Direction l'Asie pour les cent premiers coups de marteau (est. 150 à 3 500 €) de cette vacation, les porcelaines côtoyant les bronzes, les émaux cloisonnés, et le mobilier des XIX e et XX e siècles. En cimaises, une grande toile (114 x 144 cm), attribuée à Dirk de Vrie, Marché aux poissons à Anvers (6 000/8 000 €) voisine avec une toile attribuée à Sebastien Castro (actif à Anvers 1633-1656), Navires sur une mer agitée (5 000/6 000 €), des portraits de bateaux début XX e , au crayon et à l'aquarelle par Gustave Labat (100/200 €). Du pont de la Ville de Lyon , Roger Chapelet – peintre officiel de la marine – immortalise Ville de Metz (gouache, 2 000/3 000 €) sur une mer formée. Les amateurs de souvenirs historiques auront le choix entre des tableaux et des décorations, ceux d'orfèvrerie entre des pièces de forme, de service et des couverts XVIII e , XIX e et modernes (dont une ménagère de Christofle et Cardeilhac, en argent, modèle « Renaissance » , 6 790 g, 5 000/7 000 €). Les objets de décoration et le mobilier, classiques, précèdent des flacons, de Bourgogne et de Bordeaux, des deux couleurs, des années 1980 à 2000 (est. 50 à 500 €).
Le troisième chapitre s'attachera le mardi aux romans illustrés. L'occasion d'emporter le célèbre À rebours de Joris-Karl Huysmans, avec 220 gravures sur bois en couleurs d'Auguste Lepère (Paris, les Cent Bibliophiles, 1903), un grand in-8° relié en maroquin rouge, estimé 10 000/12 000 €. De Jean Paulhan, il y aura aussi De mauvais sujets (Bibliophiles de l'Union française, 1958), recelant dix eaux fortes originales en couleurs de Marc Chagall, à parcourir contre 9 000/10 000 €. Tourné vers l'Afrique, le livre réalisé par Guillaume Apollinaire et Paul Guillaume, Sculptures nègres , avec ses 24 photographies (Paris, 1917), emportera 8 000 à 10 000 €. Quant au duo Mathurin Méheut et Maurice Genevoix, il est à l'origine d'une mémorable édition de Raboliot , aux illustrations gravées sur bois par Georges Beltrand (Cercle parisien du Livre, 1927), à 7 500/8 000 €.
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À rebours, livre décadent mais coloré
Paru en 1884, le roman de Joris-Karl Huysmans estLire la suite
La nature a joliment fait les choses, d’une valve de bénitier fossile (1 000/1 500 €) à une gogotte de Fontainebleau (4 000/ 6 000 €), en passant par un rare caméléon de Ceylan (1 000/1 500 €), une sculpturale dent de narval (12 000/15 000 €) et des ours dressés sur leurs pattes arrière (entre 12 000 et 15 000 €). Plusieurs collections sont au programme, en commençant par une vingtaine d’animaux naturalisés conservés par la famille d’Yvan Delqué, connu pour le musée de la Nature de Castres (de 80 à 1 200 €). Les meilleurs spécimens de papillons ont été sélectionnés pendant près de quarante ans par un entomologiste parisien, à l’image de sept rares Agrias amydon d’Amérique centrale et de Colombie (900/1 000 €). Jacques Bouillault s’est entouré d’animaux dans son domaine familial du Tertre Rouge, devenu le zoo de La Flèche. Environ 3 500 € seront à débourser pour son crocodile du Nil naturalisé.
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Niloticus
Si ce crocodile du Nil mesure 3,66 m, certains de ses congénères peuvent être deux fois plus longs...Lire la suite
Si les bijoux sont classiques, toutefois emmenés par deux bagues en platine, ornées de diamants, l'un demi-taille en serti griffe (12,76 ct) épaulé de deux petits diamants baguette sertis rail, l'autre taille brillant en serti griffe (4,24 ct) épaulé de deux diamants taper en serti clos, estimées respectivement 60 000/80 000 € et 80 000/100 000 €, les montres devraient voir l'une d'entre elles grimper sur la plus haute marche du podium. La vedette ? Une "Tourbillon classical billionnaire" (vers 2020) de la maison Corum, à cadran squelette, ornée de diamants et de saphirs, pour laquelle pas moins de 150 000/200 000 € sont espérés.
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Corum Tourbillon, astre du temps
Time is money selon un certain Benjamin Franklin.…Lire la suite
Charles Lacoste viendra en voisin lors de cette vente en Pays basque. En effet, ce peintre est né à Floirac d'un père bordelais et d'une mère créole. Il offrira une toile de 1927 décrivant Paris, la porte Marengo du Louvre de nuit, sous une lumière comme toujours poétique et inondant ce paysage urbain devenu presque irréel (5 000/8 000 €). On pousuivra aux cimaises avec un triptyque lithographique en couleurs de Francis Bacon, Autoportrait , de 1991 (12 000/15 000 €), ou encore avec une aquarelle signée Paul Signac, La Régate , datée vers 1920 (10 000/15 000 €). On se tournera ensuite vers des sculptures dont un bronze de Salvador Dalí, Le Cheval à la montre molle , de 1981, numéroté 40/350 et fondu par Fonderia Tesconi Pietrasanta (8 000/10 000 €), et Au but d'Alfred Boucher, dynamique groupe en bronze fondu par Siot à Paris (3 000/5 000 €).
Raymonde Godin nous ayant quitté le 31 janvier, cette vente suite à succession proposera une dizaine d’œuvres de sa main et une soixantaine dues à son époux, Paul Kallos. Il s’agit d’une majorité de toiles – essentiellement à l’acrylique, mais aussi à l’huile –, assorties de quelques dessins, proposés dans une fourchette entre 200 et 5 000 €. Dès leur rencontre à Paris, la Québécoise et le Hongrois ne se sont plus quittés, menant de concert leur carrière de peintres abstraits.
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Succession Kallos-Godin
Espérée entre 2 000 et 3 000 €, cette composition à l’acrylique sur toile (146 x 97 cm), signée...Lire la suite
Diverses médailles et monnaies de la Monnaie de Paris sont au programme. À l'effigie de Charles de Gaulle, une médaille commémorative en or est attendue autour de 600 €. Provenant du monde entier, des billets de banque ont été réunis dans des classeurs composant deux lots proposés entre 300 et 350 €. D'autres collections sont au programme : des Dinky Toys à la console de jeux vidéo Vectrex en passant par des vinyles des Beatles.
Monique Nanos, décédée il y a quelques mois, fonctionnaire internationale en poste à Rome, à New York et à Paris, était curieuse et voyageuse. Comme en témoigne sa collection dont ses héritiers se séparent aujourd'hui, en deux vacations, la première en salle 6 ce vendredi 19, la seconde online, du 15 au 22 avril. Au menu, sous le marteau, des œuvres (gravées, sur toile et sur papier) d'André Marfaing, un crayon, pastel et mine de plomb de Roberto Matta, Tôt ou tard, 1989 (4 000/6 000 €), une technique mixte (encre et gouache), non titrée, datée 1964, de Jean-Paul Riopelle (8 000/12 000 €), des aquarelles de Pierre Tal Coat, des œuvres sur papier d'Arpad Szenes, Paysage enneigé (vers 1979, 5 000/8 000 €), et Les Sables, 1979 (10 000/15 000 €), un acrylique sur montage de tissu, de 2008, de Claude Viallat, Sans titre, n° 386 (4 000/6 000 €). Quelques céramiques modernes (Claude Champy, Jean Girel) précèdent du mobilier danois, des arts africains (est. 200 à 600/800 €), des terres cuites et des pierres sculptées précolombiennes (150 à 1 500 €).
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Collection Monique Nanos, de l'art précolombien à Árpád Szenes
Gravures de Geneviève Asse et Olivier Debré, tableauxLire la suite
Les regards devraient être nombreux à se tourner vers une toile du peintre surréaliste Georges Papazoff, Sans titre, abstraction cosmique , annoncée à 2 000/4 000 €. Retour à la figuration avec un Nu féminin étendu de l'artiste angevin Jean Adrien Mercier, prisé 400/600 €. Avec son verre d'un blanc laiteux et rose, un lustre de Murano à neuf bras de lumière et décor de tiges florales séduira les amateurs : compter 800/1 200 € pour son acquisition. On annonce encore plusieurs lots de la maison Lalique dont une partie de service à orangeade en cristal du modèle « Jaffa », comprenant un pichet et neuf verres, le tout bien frais pour 400/600 €.
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Papazoff et la géométrie
Le peintre Georges Papazoff (1894-1972) se fera remarquer lors de la vente organisée à La Flèche le...Lire la suite
Un album de l'époque art nouveau, comprenant 186 cartes postales signées des illustrateurs Boutez, Villa, Bottaro, Tousaint ou encore Bompard (2 400/3 700 €), partagera l'affiche avec une carte postale publicitaire d'Alfons Mucha pour Cinos, « Waverley Cycles - Harry Reynaud, Directeur général pour la France » (2 000/3 000 €). Un album de 197 cartes de l'époque art déco, avec les signatures de Zecchin, Chiostri ou Wegener, pourrait partir quant à lui à 1 400/2 200 €.
Jeux de société, jouets mécaniques ou en bois, modélisme, réseaux ferroviaires et toutes sortes de véhicules miniatures seront dispersés en deux vacations, les 20 et 21 avril. En vedette, de fabrication allemande, un paquebot mécanique à deux cheminées et deux mâts, en tôle peinte noire et rouge, avec six chaloupes, dotée d’une clé et son ber, est estimé 6 000/8 000 € tout comme un modèle d'Alfa Roméo P2 n° 2 en tôle peinte blanc cassé, mécanique, roues à rayons avec pneus losangés, avec clé (et complète de ses trois bouchons), et de ses deux lanières. De marque C.I.J, on s'étonne devant une grue flottante sur barge – pièces vertes et rouges - évaluée 200/300 € ou encore à un jouet mécanique de marque Lehmann, "Mikado" ou « Les porteurs chinois », jouet n° 723, à volant d'inertie, attendu autour de 1 000/1 500 €. Dans la vacation dominicale, principalement consacrée aux trains, on peut espérer prendre un autorail triple Nord bleu et crème de marque Jeep, pour quelque 2 500/4 000 €.
Tableaux, mobilier et objets d'art, bijoux, sculptures, bronzes, argenterie, céramiques, archéologie, verreries, arts d'Asie
Les bijoux méneront la danse, orchestrée par une bague en or jaune palpitant d'un rubis de Birmanie (4,6 ct) entre deux diamants troïda, vers 1980, à porter pour 20 000/25 000 €. Une autre bague, dite « toi et moi » en or et platine et des années 1940, supportant un diamant (environ 1,75 ct) et un saphir (2 ct) épaulé de petits diamants, pourrait accepter 6 000/8 000 €. Une troisième, celle-ci en or et arborant un diamant brillant d'environ 1,50 ct de taille moderne, sera empochée à 5 000/5 500 €. Constituée d'éléments anciens et modernes, une embarcation funéraire égyptienne, formée d'une barque accompagnée de cinq rameurs – pour leur part du Moyen Empire –, emportera 4 000/5 000 €. On admirera par ailleurs aux cimaises une toile de Jules René Hervé, Scène de mariage à la mairie (3 500/4 000 €), et l'on décrochera une grande tapisserie d'Aubusson du XVIII e siècle en verdure, représentant un paysage (3 000/4 000 €).
Monnaies, céramique, bagages et accessoires de mode, vintage, automobiles, collections spécialisées, tableaux, mobilier et objets d'art, arts décoratifs du XXe, design, sculptures, bronzes, instruments...
Deux jours de ventes se tiennent à Saint-Malo, avec pour le samedi 20 avril, un programme mixte qui débute par de la numismatique. L'année où fut frappée cette monnaie est importante pour Charles VII ; en effet, conduit par Jeanne d'Arc à Reims pour se faire sacrer roi, il renforce ainsi le trône de France. Surnommé le Victorieux, le fils de Charles VI et d'Isabeau de Bavière fait émettre un royal d'or, dont l'avers porte la mention ✠ KAROLVS : DЄI : GR A : FRANCORVM : REX., et le représente couronné, debout, vêtu d'un long manteau fleurdelisé et tenant deux sceptres courts ; l'avers à décor d'une croix quadrilobée aux bras feuillus dans un quadrilobe fleurdelisé et cantonné de quatre couronnelles et inscrit ✠ XPC * VINCIT * XPC * REGNAT * XPC * IMPERAT. Pièce de la première émission du 8 octobre 1429, frappée à Angers, elle est attendue autour de 1 800/2 000 €. Mentionnons aussi un violon 4/4 de Jérôme Thibouville Lamy à Mirecourt, travail du début du XX e siècle prisé 1 200/1 500 € et une huile sur toile de John Christoforou (1921-2014), Homme bleu au chapeau noir , 1985 (100 x 82 cm), évaluée 2 000/3 000 €. Le programme du lendemain, 21 avril, est consacré aux bijoux avec notamment un pendentif diamant de taille poire pesant 3,50 ct environ de qualité J-P1 avec une chaîne en or blanc. Son estimation ? 9 500/10 000 €.
Une paire de petits plats ronds laqués de Tran Phuc Duyen (datés 1951), à motif de la baie d'Halong et d'un village au bord d'une rivière, se négociera à 3 000/3 500 €, tandis qu'une commode Louis XV galbée toutes faces marquetée en frisage et estampillée Criaerd pourrait partir à 2 500/3 000 €. Daté de 1906, le Portrait d'un jeune joueur de tennis par Léonard Sarluis est quant à lui annoncé à 1 500/2 000 €.
Ce très riche catalogue est dominé par une remarquable huile d'une peintre femme qui a dominé la scène artistique berlinoise au XVII e siècle : Anna-Rosina Lisiewska de Gasc (1713-1783) signe une Allégorie de l'ouïe , prisée 80 000/100 000 €, plus haute estimation du catalogue. Elle est suivie d'une Allégorie du feu par Nicolas Lancret (1690/1743), une huile attendue autour de 60 000 70 000 €. Même prestige du côté des arts décoratifs où un miroir encadré d'une porcelaine de la manufacture royale de Berlin, vers 1768, pourrait s'échanger à 15 000/20 000 €. 10 000 à 15 000 € sont requis pour un vase, toujours de la manufacture de porcelaine royale de Berlin, avec deux vues dans le style d'Edouard Gaertner qui a officié à la manufacture entre 1814 et 1820. La porcelaine de Meissen est représentée par une paire de vases, un modèle en forme de corbeille ajourée, vers 1745 (6 000/8 000 €).
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Anna-Rosina Lisiewska de Gasc, une peintre femme à la cour
Nommée peintre de cour de la principauté d’Anhalt-Zerbst,Lire la suite
Frantisek Kupka jouera ici le premier rôle avec une toile intitulée Danseuse Tanagra : une œuvre rare, dédicacée par l'artiste à sa seconde femme et offerte à André Durst, fils du propriétaire de son atelier de Puteaux, à envisager à 150 000/200 000 € (voir Gazette n° 14, page 22). Nous admirerons encore aux cimaises un Portrait de Charlotte de Hesse-Rheinfels Rothembourg, duchesse de Bourbon (1714-1741) par un artiste de l'école du XVIII e siècle, à rapprocher d'Alexis Simon Belle (10 000/12 000 €), puis un plat rond/carré à décor de Tête de chèvre de profil , créé en 1952 par Pablo Picasso et édité par Madoura à 100 exemplaires (8 000/10 000 €). On y ajoutera aussi bien une montre « Oyster Perpetual Datejust » de Rolex, un modèle de 2023 (10 000/12 000 €), qu'une parure de la maison Mouawad comprenant une bague sertie d'un cabochon de saphir, une paire de clips d'oreilles, ainsi qu'un bracelet et un collier à maille gourmette (même estimation).
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Une belle duchesse du XVIIIe siècle
Lors de la vente organisée à Grasse le samedi 20 avril se distinguera ce Portrait de Charlotte de Hesse-Rheinfels...Lire la suite
La Danseuse Tanagra ou la redécouverte d’une œuvre charnière de Kupka
La réapparition d’une toile éclaire, au travers d’uneLire la suite
C'est un diamant de 2,20 ct (couleur D et pureté IF) qui mènera les estimations à 11 000/20 000 €. Suivront à 10 000/15 000 € un tour de cou en or blanc enrichi d'une suite de saphirs de couleurs alternés de fleurs diamantées, et à 7 000/12 000 € un tour de cou « collerette » de chez Van Cleef & Arpels, en or jaune agrémenté d'une suite de maillons « perles » allant croissant vers le centre, celui-ci étant ponctué de diamants, rubis et émeraudes cabochon. De la même maison, citons encore une broche en or blanc figurant un bouquet de deux cœurs de diamants taille moderne (5 000/10 000 €) et, de chez Boucheron, un pendentif « Trouble serpent » en or blanc serti de diamants (5 800/7 000 €).
Tableaux, mobilier et objets d'art, arts décoratifs du XXe, design, verreries, sculptures, bronzes, argenterie
À l'honneur, les arts du XX e siècle, avec une lampe dite « singe au parapluie » de Max Le Verrier, en métal à patine vert nuancé (1 200/1 500 €), et une paire de grandes appliques modernistes en terre cuite de Guy Bareff (3 000/4 000 €). On remarquera ensuite une paire de larges et confortables fauteuils du modèle Limande du Hongkongais Kwok Hoï Chan, édités par Steiner dans les années 1970 (1 000/1 500 €). Signée de l'Aveyronais Denys Puech, La Sirène, un important bronze fondu par Barbedienne, envoûtera quant à elle à 2 500/3 000 €.
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La sirène amoureuse
Denys Puech (1854-1942), fils d’agriculteurs, est resté attaché toute sa vie à son Aveyron natal, malgré...Lire la suite
Tableaux, mobilier et objets d'art, sculptures, bronzes, verreries, tapis, arts décoratifs du XXe, design
Une vente classique propose diverses spécialités parmi lesquelles on aura retenu une épreuve en bronze de L'Homme oiseau , modèle de Salvador Dalí créé en 1972, épreuve d'artiste, fondeur Valsuani, cire perdue. Achetée en 1976 à la galerie de Lucia à Paris, l’objet a fait partie de la collection Wajntrob qui domine cette vacation avec une estimation de 8 000/10 000 €. Plus abordable, avec une évaluation de 800/1 200 €, un tabouret de modèle "Isis", le piétement en X réalisé en fer forgé patiné, l'assise constituée d’une feuille de métal découpée, conçu par Garouste et Bonetti et édité par En attendant les Barbares, 1990, épreuve numérotée 36/100. Sur les cimaises, on remarque une huile sur toile de Henry Malfroy (1895-1944), Les Martigues (65 x 46 cm), prisée 1 200/1 800 €.
Le dimanche, les artistes basques prendront la relève, avec à leur tête l'incontournable Ramiro Arrue. Comptez 15 000/20 000 € pour sa gouache à motif de Pelotari et jeunes femmes au fronton , peinte vers 1920-1921 et ayant fait la couverture du magazine La Semaine du Sud-Ouest & du Nord de l'Espagne du 2 septembre 1921. On en attend autant pour une huile sur carton de sa main, L'Angelus ou Paysan devant l'église de Guétary , acquise par les parents de l'actuel propriétaire à la fin des années 1940. De René Choquet figurera ensuite un Attelages de mules , toile exposée au Salon des artistes français de 1924 (6 000/8 000 €), et du peintre du XIX e Louis Capdevielle un grand panorama, Bergère dominant une vallée des Pyrénées, en Bigorre (4 000/6 000 €).
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Les Pyrénées paradisiaques vus par Louis Capdevielle
L’œuvre de Louis Capdevielle constitue une part duLire la suite
Parmi les livres, se démarquent six "Recueils de planches sur les sciences, les arts libéraux, et les arts méchaniques avec leur explication", tirés de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, non reliés, mais uniquement cousus entre 1765 et 1772 (2 000/2 500 €). Les historiens retiendront un ouvrage listant les conspirateurs condamnés le Tribunal révolutionnaire de 1792 et 1793, et la liste comparative des cinq appels nominaux de 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI (100/200 €). Parmi l’ameublement art déco d’un hôtel particulier de région parisienne, figure un grand lustre de Müller frères à Lunéville, dont l’armature de bronze retient une vasque centrale éclairante et forme six bras de lumière en coupelles (2 000/3 000 €). Des céramiques des années 1950, des pièces design, des bijoux et des foulards Hermès complètent l’ensemble, réuni dernière une torche olympique des jeux d'Hiver de Turin, en 2006 (1 000/1 500 €).
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Lumière sur Müller Frères
Provenant d’un hôtel particulier de la région parisienne, un ensemble de mobilier et de luminaires,...Lire la suite
Jolis intérieurs : tableaux, mobilier et objets d'art
samedi 20 avril - 14:30 (CEST)
ZI, 746, rue du Maréchal-Juin - 77000 Vaux-le-Pénil
Des plus éclectiques, cette vente fera se côtoyer un cheval au galop dessiné au crayon noir par Eugène Delacroix (1 200/1 500 €), un repose-pied animalier gainé de cuir en forme d’otarie, imaginé par Dimitri Omersa (600/800 €), et un Bélier en bronze sculpté par Isidore Bonheur (même estimation). Michel Lévy a choisi le même matériau, cette fois patiné vert antique, pour son Juge (800/1 000 €). Une diversité similaire s’affiche côté mobilier, où un bureau cylindre Louis XVI, travail provincial en noyer marqueté de décors géométriques (600/800 €), se mesurera à un grand bureau plat de Warren Platner, édité par Knoll International, dont le plateau tapissé de cuir repose sur deux pieds en acier et en aluminium chromé se terminant en spatules asymétriques (800/1 200 €).
627 lots composeront cette vente de jouets de collection, proposant soldats, modèles militaires, productions japonaises, machines vapeur, bateaux, avions, motos ou automobiles miniatures. Parmi les pièces les mieux cotées figureront un paquebot transatlantique mécanique allemand à deux cheminée et deux mâts, en tôle peinte noir et rouge (6 000/8 000 €), et une voiture Alfa Romeo P2 n° 2 de CIJ, en tôle peinte blanc cassé (5 000/8 000 €). Un hydravion mécanique Jep, en tôle lithographiée rouge, décollera quant à lui à 1 200/1 800 €.
Louis Majorelle ne pouvait manquer ce rendez-vous : 3 000/6 000 € sont annoncés à l'endroit d'un « cosy corner » en placage de ronce de noyer, composé d'un canapé trois places et de deux caissons latéraux à la frise supérieure moulurée d'un décor de feuilles de vigne, et 2 000/3 000 € pour une table de salon en noyer mouluré teinté, à jambes torsadées de section carrée et plateau rectangulaire orné en marqueterie de bois d'essences de différentes feuilles de marronnier. La verrerie occupera en nombre ce sommaire avec aussi bien une lampe de table « aux bourgeons de lilas » de Jules Cayette, à décor en léger relief (2 500/3 000 €), et un vase ovoïde à deux anses pleines en application de François Décorchemont, probablement modèle 488 (réalisé entre 1932 et 1933), une épreuve en pâte de verre bleu canard dont on attend 2 000/4 000 €.
Cette dispersion est dominée par un cabinet anversois du XVII e en bois noirci et marqueterie d’os à fin décor de personnages debout, de deux cavaliers et de rinceaux feuillagés (138 x 81 x 40 cm), attendu autour de de 6 000/9 000 €. Un billard français d’époque Louis-Philippe, de Charles Toulet à décor de têtes de lions, de motifs feuillagés et d’enroulements, orné sur toutes les traverses, avec le porte-queue et toutes les queues (85 x 270 x150 cm), sera convoité moyennant 3 500/5 000 €. Une sélection de véhicules hippomobiles séduira les amateurs, tel ce fiacre avec place du cocher en extérieur, en bois, métal et cuir, attendu à environ 1 000/1 500 €.
En avant-goût, 30 lots d’automobilia évoqueront le monde d’Alfa Romeo, et permettront de prendre place dans trois modèles en tôle fabriqués par la CIJ (entre 3 000 et 5 000 € chacun), avant de jouer dans la cour des grands : huit modèles collectionnés par Gérald Bugnon seront présentés entre 25 000 et 2,5 M€. Ce dernier montant pourrait être atteint par un Tipo 33/2 « Daytona » de 1969, grâce auquel Ignazio Giunti a remporté la Ronde cévenole. De cinq ans sa cadette, une Guilia TZ entend bien passer la barre du million d’euros, avec sa carrosserie originelle conservée. Appartenant aux rares Sprint Speciale ayant eu un palmarès, un exemplaire de 1959 attend les enchères entre 300 000 et 350 000 €. Les amateurs de SZ auront le choix entre une « Coda Tonda » ayant remporté le Tour Auto en 1980 (300 000/500 000 €) et l’un des 44 exemplaires de la SZ « Coda Tronca » (600 000/800 000 €).
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Alfa Romeo, collection Gérald Bugnon
Produits entre 1954 et 1969, huit modèles de rallyeLire la suite
Tableaux modernes
dimanche 21 avril - 16:00 (CEST)
Letenske Sady 1500/80 - 17000 Prague, République Tchèque
Le lot le plus important de la vente aux enchères est l'huile Conception/Danaé de Frantisek Kupka dont on n’attend pas moins de 85 MCZK, soit environ 4/6 M€. La vente comprendra également une exceptionnelle collection française privée d’un château en Normandie, avec quatorze œuvres du peintre franco-tchèque Josef Sima (1891-1971), dont sept huiles et sept œuvres sur papier nécessiteront entre 990 000 et 5 800 000 CZK. Les œuvres de la collection de la galerie Adam, à Brno, forment un autre ensemble extraordinaire d'œuvres. Parmi les onze œuvres de cette collection, un Vaclav Bostik, Nebulae , est proposé autour de 3 900 000 CZK. Enfin, une huile, Madone , de Jan Zrzavy (1880-19677), que l'artiste a peinte à Paris en 1929-1930 et qu'il a offerte à l'épouse de l’historien Édouard Dolléans pourrait changer de mains autour de de 3 500 000 CZK. Citons encore la peinture tchèque du XIX e siècle avec des huiles de Ludek Marold (1865-1898), Joueur d'échec s, et d'Antonin Slavicek (1870-1910), La Route de Kamenicky , dont le prix de départ est fixé à 1 300 000 CZK.
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Zeus et Danaé par Kupka
Pionnier de l’abstraction, le peintre tchèque FrantisekLire la suite
Lors de cette vente dédiée aux monnaies, brilleront d'abord ces 21 pièces françaises réunies en un lot, de 20 Francs or ("Cérès" de 1851 ou "Napoléon III tête nue" par exemple), à condition d'en offrir 5 500/7 500 €. Pour 20 pièces de 20 Francs or "Coq" 1914, il faudra prévoir 5 400/7 400 €. Pour une seule monnaie or de 5 000 € "Coq" de 2016 (poids 100 g, à deux mille exemplaires), sous capsule, on donnera 4 500/6 500 €. Plus exotique, deux monnaies or de 20 dollars "Liberty Tête couronnée" de 1904 partiront à 2 800/3 800 €.
Livres anciens et modernes, livres illustrés, bandes-dessinées
421 numéros composent ce sommaire. Les estimations iront de 15 à 6 000 € pour des ouvrages traitant aussi bien de littérature que de régionalisme, de généalogie ou d'ésotérisme. 5 000/6 000 € sont attendus pour un rare ensemble de seize volumes in-folio d'archives manuscrites et imprimées sur la famille Grosjean de Faucogney, originaire de Haute-Saône, et 3 000/4 000 € pour un in-12 de Hortulus anime imprimé à Lyon en 1516 par Johannes Clein, un exemplaire de la première des dix-huit éditions de ce livre de prières allemand très réputé pour ses illustrations. Citons enfin un exemplaire de La Perspective curieuse ou Magie artificielle des effets merveilleux de Jean-François Nicéron, publiée en 1638 à Paris par Bilaine, l'édition originale de l'œuvre majeure de ce mathématicien français, membre de l'ordre religieux des Minimes et disciple de Mersenne.
Instruments scientifiques et de marine, collections spécialisées, objets de curiosité
Créée en 1868 par l’ingénieur français Ferdinand Philippe Carré (1824-1900), cette machine électrostatique, qui produit de l’électricité statique par frottement et influence, fut employée surtout en médecine dans la seconde moitié du XIX e siècle. Une grande machine de Carré, avec un socle en acajou massif signé Noé, dotée d’un disque en caoutchouc durci (55 cm) et d’un disque en verre (44), réalisée vers 1870 et attendue à environ 2 500/4 500 €, domine ce programme consacré aux objets scientifiques, de marine et autres curiosités. Mentionnons aussi une machine de Wimshurst réalisée au début du XX e siècle, estimée aujourd'hui 400/600 €, qui fut utilisée dans les traitements médicaux par ozonothérapie.
L'art du XX e siècle occupe le devant de la scène avec cinq des top lots signés d'artistes de l'après-guerre. Keith Haring présente le lot phare de cette vente avec une lithographie sur Arche, numérotée 75/170, représentant un dauphin (prisée 20 000/30 000 €). Jean-Pierre Cassigneul (né en 1935) signe quant à lui une huile sur toile en 1963, Femme en bleu au bas noir , pour laquelle on attend 8 000/ 12 000 €. Une composition de l'un des pionniers de l'abstraction géométrique en Belgique, Jo Delahaut (1911-1992), datée de 1958, changera de mains autour de 6 000/8 000€. Pour le design, citons la paire de tables PK 61 , dont le modèle fut dessiné en 1956 par Poul Kjaerholm (1929-1980), éditées chez E. Kold Christensen avant 1981 (5 000/8 000 €).
Articles avant-vente
Abstraction géométrique
Jo Delahaut (1911-1992) est une figure phare de l’abstraction géométrique belge. Formé aux beaux-arts...Lire la suite
Automobiles de collection, assorties de lots d’automobilia, de bagagerie, montres, design, vins et spiritueux sont au programme. Les Porsche engageront plusieurs modèles dans la compétition des enchères, emmenées par une 911 Carrera 3.0RS de 1974, pour laquelle il faudra prévoir entre 1 et 1,4 M€. Pour la touche de charme, vous pourrez compter sur une 356 C Carrerra 22000 GS de 1963 (400 000/600 000 €). Changement de style avec une rare Renault Supercinq GT turbo, de 1989 (25 000/35 000 €), et une Citroën 2CV Charleston n’affichant que 24 kilomètres au compteur, et elle aussi dans un état exceptionnel (30 000/50 000 €).
Les lots phares de ces deux jours de vente seront dispersés le lundi 22 avril. Les bijoux dominent ce catalogue : une bague en or agrémentée d’un saphir de Ceylan (env. 9 ct) et de diamant tailel brillant (env. 1 ct) pourrait ainsi s'adjuger entre 22 000 et 25 000€. Il faudra débourser entre 17 000 et 18 000 € pour une bague en or blanc ornée d'un saphir de Ceylan (environ 10,13 ct) et de diamants brillant pour environ 2,40 ct. Autre bijoux phare, une bague en platine embellie d'un solitaire d'environ 5,94 ct (15 000/16 000 €). Côté beaux-arts, on retrouve en tête une huile sur toile, Opus 60 , signée Victor Servranckx en 1923 (12 000/15 000 €), et pour le mobilier un meuble d'apparat à secrets, travail du XIX e siècle agrémenté de plaquettes de porcelaine de Tournai (12 000/15 000€).
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Naissance de l’abstraction belge
Victor Servranckx (1897-1965) est un pionnier de l’abstraction en Belgique. Son exposition en 1917-1918...Lire la suite
Trois jours seront nécessaires pour écouler un large éventail de manuscrits, de livres, d'œuvres graphiques et de photographies de voyage. Le mardi 23 avril, on trouve J.O. Lewis avec The Aboriginal Port Folio , un tableau rare et le plus ancien, selon la maison, à représenter des portraits d'Indiens d'Amérique du Nord (70 000 €). Citons encore une mappemonde de l'officine Salamanca-Lafreri datant de 1602 (35 000 €) et Le Théâtre du monde par J. B Nolin, comprenant 78 des 117 cartes sur cuivre à l'origine, édités à Paris au milieu du XVIII e siècle. On n'en attend pas moins de 60 000 €.
Il n’y aura qu’un pas – de défilé – entre le manteau d’intérieur en jacquard lurex multicolore à motif japonisant créé par Alessandro Michele Gucci pour sa collection automne-hiver 2017-2018 (2 500/3 000 €), et la robe du soir en crêpe satiné noir de John Galliano pour la collection printemps-été 1996 de Givenchy, ceinturée d’un nœud surdimensionné dont l’une des boucles dépasse l’épaule (1 000/2 000 €). Reste à parer le visage de pendants d’oreilles en métal doré formant des étoiles, signés Yves Saint Laurent Rive Gauche (150/200 €). Pour préparer l’été, voici un sac d’inspiration marine imaginé par Karl Lagerfeld pour Chanel dans sa collection « croisière » 2019, un modèle « la pausa » en cuir vieilli blanc et noir, galonné d’une corde et doté d’une anse chaîne (2 800/3 000 €).
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Robe tableau de Gucci
Le fil Lurex procure l’effet de brillance de ce tissage jacquard, auquel la végétation d’un vert profond...Lire la suite
Quatre jours permettront de faire le tour du monde par l’affiche. Mardi 23, place à L’Arroseur arrosé du cinématographe Lumière, représenté par Auzolle en 1896 (30 000/60 000 €). Éditée à l’occasion de la Biennale de Venise, en 1976, la Vache Rose/Pink Cow d’Andy Warhol est une rareté qui sera convoitée entre 15 000 et 30 000 €. Tout aussi graphique, l’affiche conçue par Paul Rand pour la Conférence internationale sur le design de l'entreprise technologique de 1981 reste son œuvre la plus emblématique, grâce à son rébus IBM (8 000/16 000 €).
Montres, bijoux, monnaies, bagages et accessoires de mode, tableaux, mobilier et objets d'art
Cette vente de montres et de bijoux est réalisée à la requête de l'Agrasc – les frais en sus des enchères seront donc des frais judiciaires de l’ordre de 14,28 % TTC. Il faudra compter environ 8 000/10 000 € pour espérer emporter une montre en acier et or, Cosmograph Daytona, de chez Rolex, le mouvement chronographe mécanique à remontage automatique bidirectionnel par rotor Perpetual. Le choix peut aussi se porter sur une montre-bracelet d'homme en acier, modèle « Transocean », de chez Breitling (500/1 000 €), ou encore sur une montre de dame en céramique noire, le cerclage central serti de brillants de la marque Dior, attendue autour de 400/600 €.
Taillé en coussin de quelque 2 ct, souligné par une ligne de brillants sur une bague en platine, un diamant sera convoité pour sa couleur "fancy deep yellow" (45 000/50 000 €). Provenant de la collection d’un gemmologue spécialiste de glyptique, acquise au Brésil au début des années 1960, une aigue-marine taille émeraude de 31,6 ct séduira par sa teinte "Santa Maria". Elle attend sa monture autour de 13 500 €. Moyennant quelque 3 500 €, vous aurez le choix entre une table basse de Michel Mangematin, dont le plateau de verre ovale est soutenu par un piétement de bronze cruciforme, une chaise et une paire de chevets créés vers 1950, respectivement par Jean Prouvé et Pierre Jeanneret. La lampe œuf de Ben Swildens sera mise en lumière moyennant environ 550 €. Jean Rets et Mohammed Issiakhem orneront les murs de leurs compositions (de 1 000 à 1 800 €).
La plus haute marche ne devrait pas échapper à une toile de Mela Muter des années 1912-1913, Petit port de pêcheurs en Catalogne . 50 000/60 000 € sont demandés pour cette œuvre ayant fait partie de la collection de l'écrivain et critique d'art Jules Rais, et allée par descendance au propriétaire actuel. De cette vacation, on a également retenu deux œuvres de Joseph Czapski (1896-1993), Faust à l'Opéra de Paris, 1956 (15 000/20 000 €) et Les Baigneurs, 1971 (12 000/15 000 €), une sculpture double face en bronze à patine noire (fonte vers 1905-1907) de Boleslas Biegas, La Vague (20 000/25 000 €), une vue du Marché rue de la Convention à Paris signée Zygmund Landau en 1920 (4 000/6 000 €) et des Roses sur fond noir sous le pinceau de Lev Tchistovsky (6 000/8 000 €). Une toile de Léopold Survage, La Ville (1920), est annoncée à 30 000/50 000 €, une autre recto verso de Vera Pagava en 1942, Femmes au bain/Nu allongé , l'étant à 15 000/20 000 €. C'est à une toile de Joachim Weingart, Famille en terrasse (vers 1928), que revient toutefois la couverture du catalogue (10 000/15 000 €). Enfin, si les sculptures chryséléphantines de Demeter Chiparus (1886-1947) sont connues des amateurs, ses peintures le sont beaucoup moins. Un bel ensemble de paysages, natures mortes, nus et portraits est proposé ici, qui témoigne de son intérêt pour la couleur et la traduction de la lumière, et de ses expérimentations de la peinture au couteau. Les estimations oscillent de 100 à 300 €.
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La Catalogne de Mela Muter
Les tableaux de l’artiste d’origine polonaise trouventLire la suite
Un appartement madrilène décoré par Billy Baldwin livre son ameublement, choisi par une famille dont le goût a évolué au fil des décennies. Un miroir à parcloses et des éléments de boiseries dorées rococo, fabriqués dans le Piémont au XVIII e siècle (25 000/35 000 €), donneront la touche de faste aux côtés de deux paires de girandoles à lacets, dont la cristallerie remonte à la même époque et la monture de bronze doré date du XIX e siècle (40 000/60 000 € chacune). Le raffinement se poursuivra avec un service de toilette en argent d’époque William et Mary, façonné par Anthony Nelme à Londres en 1691. Outre un miroir, il compte de nombreux accessoires (30 000/50 000 €). Changement radical de style aux cimaises, du Levitasium de Leonora Carrington (250 000/350 000 €) au Rôdeur au site urbain de Jean Dubuffet (200 000/300 000 €).
Après la dispersion, le 19 mars dernier (Sotheby's à Paris), du contenu de l'appartement parisien du galeriste Yves Gastou (1948-2020), c'est vers celle de sa propriété à Biarritz que l'on se tourne. De ces « Trésors intimes », on a retenu reliquaires, ex-votos, cœurs enflammés, crucifix et autres figures de Jeanne d'Arc, mais aussi, bien sûr, des arts décoratifs du XX e (meubles et objets) ainsi que des photos anciennes et des œuvres sur papier figurant la belle cité balnéaire de la Côte basque, sous le charme de laquelle Yves Gastou était tombé en 1990.
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Trésors intimes de la collection Yves Gastou
Le 19 mars dernier, plus de 300 pièces cédées chezLire la suite
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