Le sommeil, 1943
Encre et couleurs sur soie, signée et datée en haut à droite
36.8 x 50.7 cm - 14 1/2 x 20 in.
Une attestation d'inclusion au catalogue raisonné de l'artiste actuellement en préparation par Charlotte Reynier-Aguttes sera remise à l'acquéreur
PROVENANCE
Galerie d'art Pasteur, Alger-Oran, Algérie
Collection privée (acquis auprès du précédent vers 1943-1945)
Puis par descendance, Paris
EXPOSITION
Vers 1943-45, Algérie, Galerie d'Art Pasteur, Exposition Maï Thu, Le Pho, Vu Cao Dam, Peintures Indochinoises
Incarnant la sensualité orientale, les odalisques ont de tout temps été objets de fantasmes. Des jeunes femmes charnues de François Boucher aux belles alanguies d’Eugène Delacroix ou de Jean Auguste Dominique Ingres, le corps féminin est dévoilé, paré de quelques attributs. Projeté dans l’intimité de la scène, l’esprit du spectateur est invité à s’évader dans le monde mystérieux des harems. Dans Le Sommeil, Mai Thu parvient à introduire une touche sino-vietnamienne dans ce sujet intemporel aux allures d’Orient rêvé. Les fins traits de la jeune femme, sa chevelure ébène, son teint porcelaine mais aussi ses formes graciles évoquent les femmes du pays natal de l’artiste. D’un pinceau raffiné et appliqué Mai Thu parvient à recréer l’ambiance feutrée de ce lieu clos. La délicate palette à la dominante céladon invite le spectateur à la rêverie. L’intimité de cette scène est renforcée par les voiles à la fine transparence. Les yeux mi-clos, s’éventant négligemment, cette jeune femme délicieusement indolente offre au regard indiscret une image d’une grande finesse. La représentation occidentale d’un sujet évoquant l’Orient fantasmé à travers la technique d’un artiste vietnamien permet la création d’une œuvre inédite et remarquable.
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