BERLIOZ Hector (1803-1869).
L.A.S. « Hector Berlioz », Paris 20 juillet [1861], à Friedrich KRUG ; 2 pages in-8.
Sur le Requiem.
Berlioz va partir « dans quelques jours pour Bade et je pourrai aller le 8 août à Carlsruhe vous porter la grande partition du Requiem. La mauvaise partition de piano que vous avez pourra vous servir jusqu’à ce moment ; c’est la même dont on s’est toujours servi à Paris, à Berlin et à Dresde pour faire répéter les chœurs. Vous avez fait une erreur sans doute en examinant le Dies Irae et l’Offertoire : Il n’y a pas de soli, c’est le chœur qui chante toujours ». Il aimerait qu’on organise une répétition à Carlsruhe le 8 ou un autre jour. « Pardon de la peine que je vais vous donner encore »… Il donne son adresse à Paris : « 4 rue de Calais ».
[Il s’agit de la préparation du grand concert de Berlioz à Baden, le 26 août, où l’on donna notamment trois morceaux du Requiem (Dies iræ, Tuba mirum et Offertoire) ; la partition chant et piano n’étant pas publiée, on utilisait depuis 1837 une partition manuscrite. Friedrich KRUG (1812-1892), chanteur et compositeur, était maître de chapelle de la Cour à Carlsruhe, dont les choristes, que Berlioz est allé en effet faire répéter à Carlsuhe, sont venus chanter au concert de Baden.]
Correspondance, t. VI, p. 240 (n° 2567).
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