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Lot n° 91

FLAUBERT (Gustave).

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Lettre autographe signée à Frédéric Baudry. « Vendredi matin ». 1 p. in-8, enveloppe conservée. « Mon brave homme, ne venez-vous pas déjeuner chez moi. Dimanche ? Il faudra que nous prenions un jour p[ou]r aller ensemble à Versailles. À dimanche, le vôtre Gve Flaubert... » Ami d'enfance de Flaubert, lui-même ami proche de Maupassant, Frédéric Baudry (1818-1885) joua un rôle important comme philologue dans l'introduction des théories allemandes sur le langage. Flaubert eut recours à lui pour des renseignements utiles à l'écriture de Salammbô, mais ils se brouillèrent en 1879. Alfred Baudry fut d'abord avocat de son état, avant d'occuper des postes dans les bibliothèques de Versailles, de l'Arsenal, et de la Mazarine. Il était le beau-frère de l'avocat Jules Senard, qui défendit Flaubert dans l'affaire Bovary. Joint, 4 pièces : Bouilhet (Louis). Lettre autographe signée au directeur de l'Odéon Félix Duquesnel. 1868. Belle lettre de cet intime de Gustave Flaubert par laquelle il excuse son retard (« Je suis gros – mais pas aussi paresseux que vous dites. ») en invoquant le travail qui lui incombe comme conservateur de la bibliothèque de Rouen, un sentiment de malaise général, un désir de se consacrer à sa muse libre (« vous savez, celle qui ne gagne pas d'argent »), et son travail à venir sur sa pièce Mademoiselle Aïssé (que Gustave Flaubert s'attacherait à faire représenter à l'Odéon). — Flaubert (Achille). 3 pièces autographes signées adressées à son père Achille-Cléophas. S.l., 1840-1841. Reçus financiers du frère de Gustave Flaubert. Médecin comme leur père, il était celui qui avait réussi, l'écrivain étant « l'idiot de la famille », selon l'expression de Jean-Paul Sartre.

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