BERTON (Jean-Baptiste Breton, dit Jean-Baptiste). Lettre autographe signée À JOSEPH BONAPARTE. Paris, 11 janvier 1820. 2 pp. in-folio. LETTRE D’UN BONAPARTISME FLAMBOYANT, accompagnant l’envoi de son pamphlet Considérations sur la police , observations sur les bruits qu’elle répand, et dans laquelle il dénonce ceux « qui ont renié le passé pour chercher à améliorer leur existence présente » (« qu’ont-ils prouvé par leur bassesse ? »), avant de rappeler que lui n’a jamais bénéficié d’aucune faveur (« J’ai tout acquis par mon épée »). Il évoque ensuite LE SORT DE NAPOLÉON Ier À SAINTE-HÉLÈNE : « JE DONNERAIS LA MOITIÉ DE MON SANG POUR AMÉLIORER SON EXISTENCE, JE LE DIRAIS EN FACE DE TOUS LES ROIS... DES MILLIONS DE FRANÇAIS PENSENT DE MÊME... » Il dit également que le précis qu’il a publié en 1818 sur la campagne de 1815 lui a valu les félicitation de l’archiduc Charles d’Autriche, du prince Eugène, de Bernadotte (devenu roi de Suède), et de Las Cases : « son fils... m’a assuré que deux de mes précis étaient parvenus à Ste-Élène. Madame Montholon... m’a donné la certitude. ». Enfin, il évoque l’Espagne où régna Joseph Bonaparte : « Je vois souvent de pauvres Espagnols ici qui conservent leur affection à Votre Altesse Impériale... » CHEF DE LA « CONSPIRATION DE SAUMUR » EXÉCUTÉ SOUS LOUIS XVIII, LE GÉNÉRAL BERTON avait servi dignement à Austerlitz, Iéna, Talavera et Waterloo. Demeuré fervent bonapartiste, il se lia à la Charbonnerie, et se plaça à la tête de d’une conspiration contre le régime royaliste, mais il fut dénoncé, arrêté, jugé, condamné à mort et exécuté en 1822. JOINT : BERTON (Charles). Lettre autographe signée à Joseph Bonaparte. Paris, 14 mars 1824. Ancien page de Napoléon Ier et fils du général, il demande à être employé auprès de son correspondant.
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