Léon INDENBAUM (1890-1981)
Buste de fillette
Plâtre
Signé : Indenbaum
24 x 11 x 16,5 cm
Originaire de Lituanie, orphelin à 5 ans, Léon Indenbaum est recueilli par son grand-père relieur d’art. À 13 ans, il entre dans une école consacrée au travail du bois. Remarqué, il obtient une bourse pour intégrer l’école des Beaux-Arts d’Odessa. Il s’inscrit ensuite à l’école d’Arts Appliqués de Vilno. En 1911, il s’installe à Paris, dans la cité d’artistes de la Ruche. C’est là que sa fille
et Yvette Dorignac, future épouse Damboise, tissent une profonde amitié, qui amène Damboise à fréquenter Indenbaum. À la Ruche, Léon Indenbaum rencontre Chaïm Soutine (1893-1943), Pinchus Krémègne (1890-1981), Diego Rivera (1886-1957) ou encore Marc Chagall (1887-1985). De 1911 à 1919, Léon Indenbaum, qui s’intéresse à la sculpture antique et africaine, parfait sa formation dans les ateliers d’Antoine Bourdelle (1861-1929) et d’Aristide Maillol (1861-1944). Il expose au Salon des Indépendants et au Salon des Tuileries. Le couturier Jacques Doucet (1853-1929) devient son premier mécène : il lui commande des panneaux décoratifs, dont Musiciens et Antilope en 1914. La crise de 1929 est le premier frein à sa carrière ; le 2e conflit mondial le second. En raison de ses origines juives, il se cache et beaucoup de ses œuvres sont détruites. Après la guerre, en 1963, il intègre le « Groupe des Neuf » et en 1968, reçoit le prix Wildenstein de l’Institut de France. Le musée d’art et d’histoire
du Judaïsme conserve sa Tête de Jeune fille, le musée Despiau-Wlérick, son Adolescent, et le Centre National des Arts plastiques sa Femme du peuple.
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