Horloge en forme de dromadaire à sonnerie au passage... Lot 202

Horloge en forme de dromadaire à sonnerie au passage des heures et demie le cadran signé ‘Leclerc à Bruxelles’, vers 1805. Cadran en émail blanc (minuscule accident à 9h), chiffres romains pour les heures arabes pour les quarts d’heures, aiguilles ‘Breguet’ en acier bleui ; mouvement rond à 14 jours de réserve de marche, deux barillets, échappement à ancre, balancier simple, suspension à fil de soie, roue de compte à l’extérieur, sonnerie sur timbre ; caisse en forme d’un dromadaire en bronze patiné, attaché à un tronc d’arbre, portant son harnachement en bronze doré en forme d’une tente ottomane, surmonté d’un croissant, qui entoure le cadran ; mouvement dissimulé dans le corps de l’animal. L’ensemble est porté sur une base ovale tronquée à deux niveaux et quatre pieds tournés avec, un trophée militaire flanqué de deux croissants étoilés appliqués sur la face. H. totale, 42.7cm ; Largeur 10cm ; Longueur 29.7cm. Dès quatre autres exemplaires connus de ce modèle, avec le dromadaire attaché à un tronc d’arbre, certains sont signés des horlogers réputés de Paris comme J. Cellier ou Charles Bazile Le Roy. Notre exemplaire, qui est presque identique avec celui, non-signé, vendu à Sotheby’s Amsterdam le 26 mars 1997, lot 347, semble certainement de fabrication parisienne. Une étude approfondie sur le style du cadran et des bronzes suggère que le premier peut être attribué à Jean François Marie Dubuisson et les bronzes à Jean André Reich (1752-1817). Le ressort de la pendule est daté 1804. Philippe Célestin Leclerc (1762-1846) est né à Mons. Il travaille à Bruxelles, rue des Carrières, jusqu’à son décès. Parmi les autres bronziers parisiens réputés avec qui il collabore nous trouvons Jean Simon Deverbière (1764-1824) et Claude Galle (1759-1815). Pour l’exemple de ce modèle qui se trouve au Musée François Duesberg, Mons, voir l’ouvrage consacré à ce musée (Mons 2004), p. 99. Le drom