ESCUELA ALEMANA S. XVII Lot n° 27

Selon la version de l'histoire de la légende dorée du XIIIe siècle, sainte Marguerite, parfois aussi appelée Marina, était originaire d'Antioche et fille d'un prêtre païen nommé Aedesius. Sa mère est décédée peu après sa naissance, et elle a été soignée par une femme pieuse d'un village voisin. Marguerite était une chrétienne dévouée et consacrait sa virginité à Dieu. Par la suite, son père l'a répudiée, l'a adoptée par son infirmière et a vécu à la campagne en s'occupant des moutons avec sa mère adoptive. Quatre siècles avant l'écriture de la légende d'or, l'archevêque de Mayence, Hrabanus Maurus, faisait explicitement référence au martyre de Marguerite dans son martyrologe : "A Antioche, le consul Olibrius, désireux de la violer et de la soustraire à la foi en Christ, l'affligea de nombreux tourments et ordonna de la pendre sur une étagère et de lui couper la chair avec des clous coupants. Après cela, il la mit dans une cellule de prison sombre, où elle surmonta les séductions du démon, qui lui apparut sous la forme d'un dragon et d'un Ethiopien. Aucune de vos tromperies ne peut lui faire de mal. Elle a finalement été décapitée par l'épée du persécuteur." Il est clair que le modèle de Gerhard aurait constitué un précédent par excellence pour les artistes travaillant dans le sud de l'Allemagne à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle, mais le nombre d'artistes capables de travailler le bronze et de le concevoir à la hauteur de la statuette actuelle est certainement très faible. Bien qu'aucune attribution ferme n'ait été découverte à ce jour, il est probable que l'auteur a travaillé dans l'environnement de Gerhard. Deux noms qui pourraient également être liés à cette statuette sont Hans Montand et Caspar Gras. Né au milieu du XVIe siècle, Montand était un sculpteur et architecte flamand qui a travaillé avec Giambologna à Florence avant de partir pour l