ANDRÉS DE LEITO (documentado en Segovia y Madrid,... Lot n° 2

La découverte dans l'église de la Trinité à Ségovie d'une Annonciation signée en 1662 a ouvert la porte à la réévaluation d'un des aspects les moins connus de la production artistique d'Andrés de Leito, à savoir ses peintures de thèmes religieux tels que le San Jerónimo Penitente présenté ici. Outre l'expulsion des marchands du Temple signée et conservée au Musée du Prado (cat. 3125), la seule référence antérieure à la peinture religieuse de De Leito est la mention, ratifiée dans le testament que le peintre a écrit à Madrid en 1663, de sa participation en 1661 à une série de peintures sur la vie de San Francisco, avec un peintre appelé Sarabia et un artiste de Valladolid nommé Felipe Gil de Mena. La figure d'André de Leito est encore largement entourée de mystère, non seulement en raison de la rareté de la documentation, mais aussi du fait qu'il n'a pas "mérité" une attention particulière de Palomino, qui ne l'a mentionné que lorsqu'il a parlé de Matthew Cherry. Selon Palomino, Cerezo était un peintre de natures mortes " d'un talent si consommé que personne ne pouvait le battre, si quelqu'un pouvait l'égaler "... même si ce sont ceux d'Andrés de Leito, qui en ont peint d'excellents pour cette cour." Grâce à cette mention de Palomino, nous savons que la production picturale de De Leito consistait en natures mortes et vanitas, parfois signées du monogramme AE. Il s'agit de créations très personnelles dans lesquelles il inclut parfois une ou deux figures de style flamenco, et dans lesquelles il utilise des coups de pinceaux vibrants ou évanescents avec parfois des "paillettes" de points. Le San Jerónimo Penitente étudié ici doit être mis en relation avec la Magdalena Penitente du Museo de Arte Sacro de Corella Fundación Arrese. Leurs caractéristiques et leurs dimensions nous amènent à penser que les deux tableaux auraient pu former un couple. Non seulement ils sont presque de la même taille, mais la sc