«PLAQUE EIFFEL», 1989
Bronze soudé
Fondeur Romain Barelier
EA 2/4
RECTIFICATIF AUX DIMENSIONS : 350 x 210 x 78 cm
Collection particulière- «[...] Il n'y a pas de César figuratif ou abstrait mais un seul César faisant l'expérience de la matière qu'il ne cesse d' «informer» et de travailler, conscient qu'elle n'est pas passive et qu'il lui appartient d'en révéler une certaine nécessité interne...»
Bernard Blistène, César et César, extrait du catalogue de l'exposition César, la Rétrospective, 2017-2018, Éditions Centre Pompidou, Paris, page 34
Le 20 octobre 1984 à Jouy-en-Josas, César entreprend, à partir de poutrelles démontées issues de l'opération d'allègement de la Tour Eiffel, la réalisation d'un «hommage à Eiffel» de 18 mètres de haut, 500 tonnes, dans le parc du château du Montcel pour marquer l'inauguration de la Fondation Cartier.
L'oeuvre sera achevée en 1989.
La «Plaque Eiffel» en est le témoignage le plus emblématique. À ce sujet, Jean-Charles Hachet écrira: «À posteriori, on peut dire que ces plaques revêtent une grande importance dans l'OEuvre de César.
En effet, non seulement elles sont remarquables par le perfectionnement technique qui préside à leur élaboration, mais aussi elles sont le signe d'une nouvelle orientation stylistique. La raison d'être des plaques, c'est le métal lui-même. L'accumulation des éléments, leur juxtaposition, leur chevauchement, leur conception modulaire et répétitive, aboutissent à un langage quantitatif de la matière, à une «autoexpressivité» du matériau, prélude aux compressions de 1960»
Jean-Charles Hachet, César ou les métamorphoses d'un grand art, Editions Varia, 1989
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