Charles BAUDELAIRE (1821-1867) poète.
Jeanne et l'automate. Manuscrit autographe formé de notes à caractère libertin.
Le manuscrit fait partie des quelques manuscrits conservés par Baudelaire mais qu'il n'utilisa pas et
que Claude Pichois réunit sous le nom de "Titres et Canevas" dans ses Œuvres Complètes.
Le titre que Baudelaire donne à son texte, évoque, bien sur, sa maîtresse Jeanne Duval,
certainement peu gênée par le côté érotique et libertin du texte, même si victime d'une attaque
d'hémiplégie, elle fut hospitalisée en 1859.
Il est à noter que sur la partie droite du manuscrit, Baudelaire nota différents noms qui n'ont rien à
voir avec le texte mais qui semblent être des "pense-bêtes", tels que celui de sa mère, celui de son
éditeur, Malassis, celui de l'avoué Jaquotot, en relation avec la famille Baudelaire de 1858 à 1861,
permettant ainsi de confirmer la date du manuscrit, vers 1859, celui de Jeanne Duval, de son ami
l'écrivain Barbey d'Aurévilly ou encore d'Isidore Salles, chargé par Baudelaire, en avril 1859,
d'obtenir une aide financière pour payer le loyer de la maison de santé où résidait Jeanne.
Une page in-4
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.