L.A.S. «Jean», [décembre 1927 ?], à une «chère amie»; 1 page in-4.
Émouvante lettre après la mort de Radiguet, évoquant le travesti
Barbette.
«Les nerfs ne sentent/n'enregistrent pas tout. Il y a les longueurs d'ondes. La Tour Eiffel qui parle toujours. Je suis venu aux Annales.
Je traverse une crise atroce et c'était l'anniversaire de Raymond
RADIGUET auprès de qui, croyez-moi, BARBETTE est un ours. Je dois vivre seul, lâché - tué par les plus perspicaces. Seule ma mère s'est approchée de moi, après OEdipe, m'a regardé en larmes et m'a dit: Mon pauvre enfant. Je ne veux pas être malin. Je refuse les énigmes. J'aime et je meurs. [...] Barbette a la grippe. Il déteste qu'on le voie malade»...
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