L.A.S. «André Gide», Cuverville 6 août 1912, à Jean COCTEAU; 2 pages in-4.
Précieuse lettre portant sa première appréciation sur l'oeuvre de son jeune admirateur.
[Cocteau venait de publier son troisième recueil de poésies, La Danse de Sophocle.] «Si je les avais trouvés mauvais, vos vers, vous le sauriez déjà, et je vous aurais mal pardonné la grosse déception qu'ils m'auraient causée. Mais rien ne m'est plus difficile qu'une lettre que je ne puis remplir que de louanges. Vous êtes prodigieusement, périlleusement bien doué. De toute ma morosité je souris à votre jeunesse. Quel jugement saurais-je porter sur vos pensées ?
Et comment critiquer la danse, lorsque le danseur est charmant ?»...
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.