BERNARD (Émile). Lettre autographe signée à une « délicieuse amie ». S.l., 1er septembre 1917. 2 pp. in-folio, grande gravure sur bois originale sur la première page. « ... Revenu momentanément de Molesme, j'ai respiré votre lettre odorante d'amitié et de fleurs sauvages. Comme cela m'a fait de joie , vous ne nous avez pas oubliés, là-bas, dans le Paradou... Merci, adorable amie, de savoir encore qu'IL EST DANS L'YONNE UN PEINTRE QUI VOUS REPEINT TOUS LES JOURS EN SON ÂME, APRÈS AVOIR TENTÉ UN PEU VAINEMENT PEUT?ÊTRE DE LE FAIRE AVEC SES PINCEAUX. Oui, votre chère et toujours charmeuse effigie est en moi et mes oreilles entendent la claire et berceuse musique de votre voix flexueuse et cordiale. QUEL MALHEUR QUE TOUS CES PAYSAGES QUE JE VIENS DE METTRE SUR LA TOILE NE PUISSENT ENTRER EN VOS YEUX !... ? La gravure représente une scène médiévale, où une vieille pauvresse semble mendier auprès d'une jeune femme (118 x 164 mm, à l'encre terre de Sienne brûlée)
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