L.A.S. à Téodor de Wyzewa. Cagnes, 8 mai 1915. 2 pp. bi-feuillet in-12 oblong.
Renoir remercie Wyzewa pour l'envoi de son livre, La Nouvelle Allemagne. (...) L'on est en France peu au courant de la mentalité de ce peuple bizarre, et je crois que cela fera beaucoup d'effet. Il regrette de ne l'avoir pas revu depuis; J'aurais eu tant de choses à vous dire. Quand cette cruelle maladie qui vous ronge et vous empêche de produire à votre aise finira-t-elle ? Puis Renoir lui donne des nouvelles de son fils Jean (le futur cinéaste) blessé au combat. Je n'ai qu'à remercier la Providence que cette balle ne l'ait pas frappé un centimètre plus haut. Elle est entrée par la cuisse et sortie par la fesse en brisant le fémur. Dieu soit loué d'avoir bien voulu me le conserver. Je suis très abruti par cette horrible guerre mais je le supporte aussi bien que possible (...)
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