L.A.S. d'une étoile à son Jeannot (Jean Marais). S.l., 21 mai 1940. 1 pp. in-4; légt froissée.
Lettre écrite au moment de la débâcle militaire, un mois avant l'armistice; Cocteau s'inquiète pour Marais encore mobilisé. (...) Nous ne savons encore s'il faut partir. Ni où ni comment. (...). Cocteau espère pouvoir le rejoindre. Je ne pense qu'à toi. Je n'écris que par toi et pour toi. Cette lettre te parviendra-t-elle ? Si Dieu le veut. Sache que j'ai eu tes lettres, car elles voyageaient dans le sens qui marche encore. Je me demande où vous êtes partis, car je ne peux croire qu'on vous laisse où vous êtes. Mon seul espoir est que ta formation s'éloigne de la ligne terrible. J'ai le coeur broyé. Mais j'ai tout mon courage et toute ma force. Et toute ma foi. Il espère un miracle; C'est notre belle étoile. Pas une seconde je ne douterai de notre ciel et des ondes que dégagent nos deux coeurs. Mon bon ange, je te serre contre moi (...)
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