Pierre LOTI (1850-1923). L.A.S. « Julien », 11 janvier 1867, à sa mère ; 1 page et demie in-8.
Lettre de jeunesse à sa mère.
[Julien Viaud quitte Rochefort et vient à Paris en octobre 1866 pour intégrer la classe préparatoire au Lycée Napoléon (futur Lycée Henri IV) afin de préparer son concours d’entrée à l’École Navale.]
« Mère aimée, Si tu savais comme je me suis fait des reproches de t’avoir causé de l’inquiétude la semaine dernière » : en effet ses lettres sont arrivées en retard, notamment parce qu’il en avait confié une à un facteur rencontré dans la rue. Il lui écrit cette fois avant le jour fixé, pour la prévenir qu’il est resté quelques jours alité : « Dans ce moment que je grandis beaucoup, il m’a pris dans les côtes une douleur un peu dans le genre de celles que j’ai eues quelquefois à Rochefort ». Le médecin de la pension l’a examiné et lui a dit qu’il n’y avait rien de grave, mais qu’il fallait rester couché : il a été « bien soigné, bien dorlotté sans perdre pour cela un coup de dent ». Il est guéri et pense retourner au lycée le lendemain comme à l’ordinaire…
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