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Lot n° 17

Bernard QUENTIN (1923). Acrylique sur isorel signé...

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Bernard QUENTIN (1923). Acrylique sur isorel signé et daté 1962 en bas droite. Mesurant 68 x 87 cm. Bernard Quentin est un peintre, sculpteur et designer français appartenant à l'École de Paris. Son oeuvre, en grande partie un travail sur l'écriture et la graphie, est qualifié d'« art sémiotique » ou l'« art scriptural ». C'est à Berne que Bernard Quentin découvre avec fascination les oeuvres de Paul Klee qui, conservées dans la maison du fils de ce dernier, font valoir une approche très profonde des écritures orientales et africaines. « Ce primitivisme poétique le séduit et l'éloigne de l'expressionnisme abstrait »1 pour l'amener, par la création d'idéogrammes où déjà il énonce son intérêt pour le cunéiforme, l'écriture hiéroglyphique égyptienne, le rune scandinave Poursuivant cependant simultanément son travail sur le signe, Bernard Quentin s'est installé en 1962 et pour une durée de deux années à Milan. Sur la création de son alphabet, en même temps que sur le choix de l'appeler « Babel », Bernard Quentin s'explique : « Il fallait trouver un langage universel et, pour ça, inventer des symboles compréhensibles par tous. Mais le sens des symboles peut différer d'un continent à l'autre. C'est pourquoi j'ai imposé des symboles qui peuvent être repris par tout le monde. C'est le côté universel. Je me suis basé sur les calligraphies coufiques et zen, où chaque artiste ajoute quelque chose, en plus du sens ». Système d'écriture donc « pour unir les hommes », fort de « trois mille signes qui peuvent tout dire, tout raconter. Graffitis, sténo-graffitis, hiéroglyphes, pictogrammes, fibres optiques, lettres électroniques, forment "l'art sémiotique" de Bernard Quentin qui n'a jamais cessé d'explorer le champ des possibles inscrits dans chaque mot, chaque signe, chaque graphie ».

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