Ignacio ZULOAGA (1870-1945) peintre espagnol. 7 L.A.S., 1901-1916 ; 19 pages in-8 ou in-12 (une au crayon).
Madrid 1er janvier 1901, à sa belle-mère, Mme Jean-Albert Dethomas. Il répugne à parler de son tableau. « Je trouve tellement petit et peu, ce que je fais ; que j’en suis dégouté, et j’ai des moments de désespoir et de découragement terribles, mais ma force de volonté arrivera j’espère à les dominer et peut-être à produire une œuvre, qui sera toujours malheureusement bien incomplète ! »… 2 décembre 1901, à la même. Il éprouve beaucoup de chagrin à les savoir si tristes de la mort du petit Pouchikof ; il conseille de ne plus prendre de petit chien… [Segovia 24 septembre 1906], à sa femme Valentine. « Envoie les photos de mon père à Barcelone. Voici la danseuse qui danse si bien, et qui me posera probablement cet hiver à Paris »… [6 octobre 1906], à ses belles-sœurs Alice et Germaine : « Quel bonheur !! Quelle joie !!! Vous allez me voir probablement mardi !! »… Santiago-Echea lundi [1916], à sa belle-mère, heureux d’être soutenu et encouragé par sa famille, alors qu’il est retenu au lit par une phlébite. « Oui, mes tableaux sont partis et ceux qui étaient dans le bateau – Espagne – ont manqués d’être torpillés. Quelles angoisses j’ai passé ! »… Paris samedi, à un ami, remerciant pour un livre et « les grandes émotions d’art qui sûrement j’aurais en le lisant ».
Joint : Le modèle dénudé. Dessin au fusain et à la craie. Annoté au dos : « A mon cher neveu Pierre Dethomas / en souvenir de son oncle Ignacio / Valentine Zuloaga ». Haut. 65 - Larg. 50 cm
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