Lettre autographe signée, adressée au critique d'art français, directeur des Cahiers d'aujourd'hui Georges Besson. «Le 6 juin»; 1 page 1/2 in-4°.
«Cher Georges, Tu es un peu fou et je t'aime bien. [...] La pénicilline ne me lâche pas, et bien que j'aie ces jours réapparu [...] je suis encore malade. Boudaille me dit que tu lui annonces un article. Bon. De toute façon, peux-tu croire que je trouve mauvais qu'on remette ça sur Courbet? Le fait que le journal devait se débarrasser la semaine dernière de la fin de cette enquête que nous traînons (personnellement je suis contre les enquêtes, ça tourne toujours comme ça) n'est pas une invention dirigée contre toi. Courbet peut attendre huit jours sans aucun mal, mais l'enquête c'était sa dernière chance, après les remises successives. Pour le reste, on ne te supporte pas puisque justement tu es insupportable, mais qu'on t'aime bien, et pas seulement moi, tu devrais le savoir. Est-ce que tu ne sais pas que je tiens à ta collaboration?
J'ai plus de suites dans les idées que tu sembles le croire. Le vrai est que j'ai été hors jeu du fait d'un mois d'Italie et d'un moi de rechute de la septicémie de l'an dernier. Je fais tout de même mon possible pour éviter l'insertion dans le journal de l'article nécrologique dont j'aurais bien pu te donner l'occasion. Avec tout ça, n'oublie pas que le nommé Lorjou m'a écrit une lettre (entre autres) où il parlait d'Elsa avec un langage ordurier.»
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