Autoportrait en «fille magique» - 1958
Trois (3) tirages argentiques d'époque sur papier brillant dont un avec virage et bandes blanches de recadrage, un autre sur cartoline (papier peu courant dans l'oeuvre de Molinier).
9 x 9,7 cm; 8,8 x 11,7 cm et 9 x 12,8 cm
Three (3) vintage gelatin silver prints on glossy paper.
3,54 x 3,81 in.; 3,46 x 4,6 in.; 3,54 x 5,04 in.
Note:
En 1958 à la demande d'André Breton, Molinier participe au numéro 4 de la revue le surréalisme, même qui contient le résultat d'une enquête sur le strip-tease. Après de multiples essais de pose, il envoie finalement un autoportrait en «fille magique» et sa définition du strip-tease: «Dévêtement progressif dont la savante lenteur excite sournoisement les sens». On a ici deux poses non retenues et la pose finale publiée (jambe gauche tendue). Ces images illustrent à merveille la recherche esthétique et morphologique de Molinier. Chez lui, l'homme tend à devenir femme, la femme poupée. Et tout le monde finit par se ressembler: Molinier sous son masque rappelle Monique et Monique la Grande Poupée.
Provenance: Françoise Molinier, collection privée
Bibliographie:
- Surréalisme, même n°4, Pauvert Éditeur, 1958.
- Jean-Luc Mercié, Pierre Molinier, monographie, Les presses du réel-Kamel Mennour, Paris, 2010, pp. 8 et 317
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