Arlequin faux commissaire chez le notaire Plume et encre de Chine sur traits de crayon noir, lavis de sanguine. Dans un cadre en bois sculpté et doré. Haut. 16 - Larg. 21,5 cm Provenance: Ancienne collection du docteur Chauffard. Bibliographie: - Émile DACIER, «Gillot», in L. Dimier, Les Peintres français du XVIIIe siècle, volume I, Paris-Bruxelles, 1928, p. 205, n° 70. La scène correspond dans ses grandes lignes à l'intrigue du Retour de la foire de Bezons, comédie d'Evariste Gherardi, jouée à la Comédie Italienne le 1er octobre 1695. A l'instigation de Mezzetin, valet d'Octave, un complot est ourdi pour que son maître puisse épouser Angélique dont il est amoureux, bien que celle-ci soit promise à Pierrot. Arlequin, faux commissaire, est chargé d'impressionner le père de la jeune fille et de lui faire signer un contrat de mariage quand ce dernier pense parapher une plainte contre des escrocs (le faux notaire est joué par Scarmouche). Le dessin de Gillot semble correspondre au moment où Pierrot se rend compte qu'il a été évincé, tandis qu'Angélique, à droite, est accompagnée de Colombine. Il manque les personnages d'Octave et du bailli, père d'Angélique, pour que la scène corresponde exactement au texte de la pièce. Le Retour de la foire de Bezons fut conçue pour se moquer de la pièce écrite par Dancourt et jouée avec succès par les comédiens français, La Foire de Bezons
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