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Lot n° 113

113. BONAPARTE (Joseph). 5 lettres autographes...

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113. BONAPARTE (Joseph). 5 lettres autographes signées, soit 4 « Joseph (Cte de Survilliers) » et une de son paraphe, adressée à la comtesse Regnaud de Saint-Jean d'Angély, Laure Guesnon de Bonneuil. 1832-1837. [États-Unis], 12 février 1832. « ... Vous devez bien penser que nous avons quelquefois parlé de vous... » — Londres, 12 janvier 1833. « ... M. Sarrut m'a remis [votre] dernière [lettre], il vous aura dit combien mes opinions ont de sympathie avec les vôtres et les siennes, combien je suis touché de la fidélité de vos souvenirs, combien je désir vous témoigner de vive voix ma reconnaissance et ma tendre amitié pour vous , combien je désire vous témoigner de vive voix ma reconnaissance et ma tendre amitié pour vous... » — Londres, 11 février 1833. Sur la situation de la fille de Lucien Bonaparte Letizia, séparée de son mari irlandais, et vivant en concubinage avec un officier anglais dont elle a eu des enfants, que Joseph Bonaparte considère comme préjudiciable à la famille Bonaparte : « Votre lettre est un nouveau témoignage de vos généreux sentiments pour ma famille, je viens d'en transcrire le paragraphe le plus déterminant (sans nom d'auteur) dans une lettre que j'ai envoiée à mon frère Lucien , lui seul et sa femme peuvent vouloir avec quelque efficacité, en rappelant leur enfant égarée près d'eux... Le séjour de Londres ne convient ni à sa famille d'ici, ni à celle de son mari , il me paroît [que] la famille paternelle et maternelle peut seule convenablement la recevoir dans la retraite, or elle se trouve loin de toutes les capitales, c'est donc à cela qu'il faut travailler , cette enfant est ici connue comme à Paris, et nous y avons ici encore plus d'ennemis, prêts à faire valoir touts les torts que peut avoir le moindre d'entre nous. Si elle consent à aller en Italie, je vous prie de me faire savoir ce qu'il faudrait faire pour cela , sinon, il faut bien se soumettre aux malheurs qu'on ne peut empêcher, ce n'est pas le premier dont nous aurons été les victimes... » — Londres, 15-18 avril 1837. « ... Votre belle visiteuse a mis beaucoup d'embarras, dans nos affaires, au point que j'en suis aux expédients pour ne pas paroître sourds aux désirs de l'ami dont vous m'avés envoié la lettre , je m'avise donc de vous addresser un précieux Jules Romains qui m'a coûté il y a [de] longues années 30 mille francs , je lui écri[s] qu'il tâche de se tirer d'affaire avec ce gage, sur lequel chez vous on pourra peut-être trouver ce qu'il lui faut, car ici, hors des Murillo, et des Flamands, point de salut : les classiques italiens ne sont pas en faveur... » — Londres, 19 août 1837. « ... Je suis fâché que mon envoi n'aie pas rempli votre but et le mien, cependant il est tel que je vous l'ai désigné , agréés-le du moins comme un gage de la vie[i]lle et constante amitié par laquelle je cherche à répondre à celle que vous n'avés cessé de me témoigner malgré la mauvaise fortune qui me poursuit depuis tant d'années... » JOINT : BONAPARTE (Joseph). Copie manuscrite ancienne de sa lettre à l'Assemblée nationale du 18 septembre 1830 (après la Révolution de Juillet), dans laquelle IL SUGGERE D'APPELER AU POUVOIR LE DUC DE REICHSTADT, FILS DE L'EMPEREUR, POUR EN FAIRE NAPOLEON II.

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