Partie de Coran calligraphié par l'Emir Abdelkader à l'âge de 14 ans, en 1236H./ 1820-21. Manuscrit de 14 folios, 13 lignes par page, 2 sourates (al-fatiha et al- Baqara) en écriture maghribî à l'encre brune, titres des sourates en vert, vocalisation et signes diacritiques en rouge, vert et jaune. Colophon daté, situé et signé: «Copié pour lui-même par l'humble Abdelkader ibn Mohi ed-Din (Mahieddin) ibn Mustapha al-Hasani à al-Kaitana [sur la route de Mascara] du pays d'Oran le dixième jour du mois de safar de l'année 1236 (1820-21)». Traces de pliures au milieu des folios indiquant que les cahiers étaient pliés en deux pour être gardés dans la poche. Reliure de cartonnage recouverte de papier floral et rebords en velours rouge. Abdelkader, quatrième fils de Mahieddin, est né au mois de mai 1807. D'après C.H. Chuchill, son biographe autorisé: «les facultés mentales du garçon furent d'une inhabituelle précocité. Il pouvait lire et écrire à l'âge de cinq ans. A douze ans, il était talib et commentateur autorisé du Coran et des hadiths (tradition du Prophète Mohammed), et des plus estimés d'entre les gloses de sa religion. Deux ans plus tard il parvient au titre hautement recherché de «Hafiz», réservé aux lettrés qui savaient par coeur la totalité du Coran» (C.H. Churchill, La vie d'Abdelkader, Enal, Alger, 1991).
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