École Française du XVIIe siècle
Portrait de dame en Marie Madeleine repentante
Toile, un fragment.
Inscription sur les cartes en bas au centre A Maria
Made.eine/que Dios G de ... es/gracias (?).
Accidents et manques.
79 x 62 cm
À première vue, une femme élégante en pleurs tire sur les perles de son collier de corail dans une mise en scène
profane extravagante, théâtrale et baroque. Elle porte une robe luxueuse avec un col en dentelles et des noeuds et tient un portrait en médaillon, à côté de bijoux, de bagues et d'un peigne en ivoire.
Le nimbe doré, la dédicace à Marie-Madeleine sur les cartes nous permet de l'interpréter comme une identification à la
sainte, au moment où celle-ci renonce aux plaisirs mondains, première étape de sa conversion. Il s'agit du sujet privilégié
des jeunes femmes de bonne famille entrant au couvent. La Madeleine est montrée se dépouillant de ses bijoux. Le
collier de perles arraché et jeté au sol est le symbole de la luxure mais aussi celui de la pureté. On retrouve ce détail
dans la Madeleine de Caravage conservée à la Galerie Doria- Pamphilj à Rome ou celle de Le Brun au Louvre.
Si le style rappelle l'esprit du règne de Louis XIII, les portraits des précieuses peintes par Deruet, notons que
l'inscription semble écrite en espagnol.
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