Masque cornier représentant un personnage masculin à l'expression menaçante, dont le front semble ceint d'un diadème en accolade dont le centre est orné de deux volutes liées. Ce motif se retrouve sous le menton. La pupille des yeux est marquée par une incision. Les flancs et la base de la pièce sont recouverts d'un décor végétal pouvant à certains endroits rappeler des plumes. Ces masques ornaient les angles des couvercles de sarcophages. L'arrière est évidé comme c'est l'usage dans la plupart des masques corniers.
Calcaire gris-beige.
Art gallo-romain, vers le IVe siècle. (Éclats mineurs visibles, sinon très belle conservation).
Hauteur: 34,5 cm
Publié.
Ces deux masques corniers, enfouis à environ 1,30 m dans le sol, ont été mis à jour en 1937 dans la balastière de Recques, exploitée alors par les établissements A. et F. Leroy. En 1961, elles ont été vues par Monsieur Fernand Benoît, alors conservateur du Musée Borély de Marseille, qui les data du IIIe ou IVe siècle et évoqua des masques corniers. Le territoire de Recques (62) se situe à un kilomètre de la voie romaine reliant Lyon à Boulogne. Il pourrait également s'agir d'éléments provenant d'un monument «à quatre dieux», type attesté dans le nord est de la Gaule et constitué d'une colonne sculptée d'écailles sur une base rectangulaire ornée d'une divinité sur chaque face.
Outre leur remarquable qualité plastique et leur impressionnante expressivité, ces deux pièces constituent également un important témoignage sur le patrimoine de cette région à l'époque du bas empire.
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