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Enchères 27 janvier 2008 TABLEAUX MODERNES - Atelier Raymond Durville - Paris

Enchérissez sur la liste des lots Christophe Joron Derem : 27 janvier 2008 - <i><b>Expert :</b> Alexis Brimaud - 4, rue Thorigny, 75003 Paris</i> <b>Expositions publiques :</b> Samedi 26 janvier de 11h à 18h Dimanche 27 janvier de 11h à 12h <b>ATELIER Raymond DUVILLE (1916-2007)</b> Ses parents ne voulant en faire « un gueux comme un peintre », Raymond Duvillé devint médecin et exerça toute sa vie à Saint Germain des Prés. Il n’abandonna pas sa peinture et son univers surréaliste aux coeur des « fins du monde » de Jérôme Bosch, avec l’espoir en moins, l’Harmaguédon et l’Apocalypse en plus. Il exposa en 1957 et en 1958 à la Galerie André Veil, en 1960 à la Galerie Bernheim, et en 1961 à la Galerie Knoedler de Paris et de New-York. Mais sa vie professionnelle trop contraignante l’oblige à arrêter ses expositions. Ni dans le vent, ni à la mode, se moquant bien de l’être, Raymond Duvillé est un peintre autodidacte et marginal. C’est son sentiment général sur l’humanité qu’il traite. L’étrangeté de son monde visionnaire fourmille de personnages contradictoires, pris sur le vif de leur propre histoire, dans une atmosphère biblique, cubiste, surréaliste et apocalyptique. Dès que l’on détaille un tableau, que l’on pourrait prendre pour abstrait vu de loin, ce sont mille anecdotes incongrues qui nous sautent aux yeux; des délices, aux douleurs d’êtres intemporels, dans le théâtre de la vie. A l’inverse des « minimalistes », c’est un « maximaliste ». C’est avec simplicité que Raymond Duvillé nous dit : « Je fais des sujets imaginaires, mais j’aimerais réussir des pommes ». Cela témoigne d’une dualité de tendances qui est la caractéristique du véritable artiste, partagé entre son inspiration et le métier, entre le caractère du sujet et la technique pure. Peintre soucieux de témoigner du malaise de notre temps, ajouté au tragique éternel de la condition humaine, il refuse d’être plus réaliste, ou plus abstrait pour garder cet effet suggestif dans l’ésotérisme. En 1992, il réalise les fresques de l’église de Serrières en Saône et Loire, illustrant sur 60 m2 la vie du Christ et un jugement dernier riche d’une vision très personnelle, sorte de testament pictural. Salle 12 - Hôtel Drouot - Paris

TABLEAUX MODERNES - Atelier Raymond Durville

dimanche 27 janvier 2008 - 13:30 (CET)
Salle 12 - Hôtel Drouot - 75009 Paris
Christophe Joron Derem
TABLEAUX MODERNES - Atelier Raymond Durville
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