Une vente prometteuse, où l’on verra passer pour 5 000/6 000 € une allégorie de l’Asie figurant un Japonais en tenue de cérémonie dans un intérieur architecturé luxuriant à fond d’or. D’Édouard Charlemont, peintre de la fin du XIX e siècle, l’œuvre fait partie de la collection de l’industriel et mécène Heinrich von Liebieg. Quant à la commode tombeau « à moustache » d’époque Régence, proposée entre 10 000 et 12 000 €, elle est estampillée Delaitre, ébéniste reçu maître en 1738. Ouvrant par quatre tiroirs sur trois rangs, sa belle ornementation de bronze doré rocaille donne tout le charme au meuble. Les curieux seront attirés par la série de peintures, signée par François-Louis Lanfant de Metz, comme Le Petit Dénicheur d’oiseaux blessés , daté de 1852, dans son cadre stuqué d’époque qui dépassera sans doute les 3 000 € que lui attribue son estimation haute. Les amateurs de la marque au monogramme devraient apprécier la suite de trois malles anciennes Louis Vuitton, estimées chacune 1 000/1 500 €.