Le meilleur ambassadeur de la peinture du XIXe siècle était Jean-Baptiste Olive, donc la toile de plus de deux mètres de long, étirant son panorama encore sauvage de Sausset-les-Pins et le château Charles-Roux, était décrochée à 31 250 € (voir l'article Olive, un instant en Méditerranée de la Gazette n° 25, page 102). Les Chinois se montraient actifs en salle, avec des choix aussi éclectiques que le permet l’art de l’époque, et les Américains se trouvaient eux aussi en bonne place parmi les acheteurs, privilégiant quant à eux les paysages de l’école de Fontainebleau et les scènes de genre à l’ambiance raffinée, emblématiques du goût français. Réalisé dans cette veine, ce portrait rejoint ainsi une collection outre-Atlantique. Il a été peint par Jean-Louis Forain, qui a fréquenté les salons mondains de la Belle Époque, dont il est devenu le témoin et le caricaturiste. Ses tableaux, à la composition étudiée, adoptent volontiers des tons sombres et jouent avec des effets de clair-obscur, notamment introduits par de larges touches de teintes plus lumineuses. Dans la veine pittoresque, Paul-Charles Chocarne-Moreau était entre autres représenté par une scène de Colin-maillard, emportée pour 11 875 €. La gaité s’envolait dans le tableau de Léon Joseph Florentin Bonnat titré La Gitane. Le musée Bonnat-Helleu de Bayonne s’en portait acquéreur, à hauteur de 6 625 €.