Ces quatre groupes fondus dans le métal noble ont, à raison, fait l’objet du Focus de la Gazette n° 34 (voir l'article Du XVe au XVIIe siècle, pour la beauté du bronze page 24). Issus d’une grande collection, à l’origine parisienne, ils illustrent ces productions recherchées dans l’Italie humaniste, du XVe au XVIIe siècle. Ils prennent l’apparence de héros célèbres ou de créatures plus sauvages… En tête, le combat d’un Hercule terrassant le lion de Némée, un bronze à patine verte (h. 10,4 cm). Cette représentation d’un des fabuleux travaux confiés au fils préféré de Jupiter a vu le jour dans la Péninsule italique, au cours de la première moitié du XVIe siècle. Connue à très peu d’exemplaires, la figure a trouvé preneur à 13 860 €. Un autre Hercule, reconnaissable à sa peau de lion jetée sur l’épaule, s’affirmait comme plus ancien, avec une datation aux environs de 1470-1480, et une attribution au Florentin Bertoldo di Giovanni (vers 1435-1491). Haut de 23,5 cm, le bronze à patine noire a attiré 9 198 €. Plus redouté en raison de sa personnalité à moitié bestiale, le centaure était aussi présent avec le bronze à patine noire de la première moitié du XVIIe siècle décrivant L’Enlèvement de Déjanire par Nessus (24,5 x 19,5 x 8 cm). La pièce attribuée à Francesco Fanelli recevait 8 820 €. Et c’est un véritable Cheval cabré (30,8 x 28,5 cm), légèrement plus tardif et probablement français celui-ci, qui fermait le défilé. Il était dompté par 10 080 €.