Pablo Picasso, fidèle à ses habitudes, trace un visage et le signe sur la page de faux-titre d’un livre d’Hélène Parmelin, Picasso sur la place, in-8° édité par Julliard en 1959 ; il y ajoute tout naturellement sa dédicace autographe au restaurateur cannois Félix : «Pour Félix son ami Picasso le 9.2.60». Sur toute la page, il a dessiné un bouffon barbu en buste, coiffé d’un fantasque chapeau à six pointes. Sur la page suivante, c’est l’autrice, Hélène Parmelin, qui dédicace son livre. En raison de ce dessin au stylo bille bleu, l’ouvrage a été disputé jusqu’à 17 080 €. Chroniqueur de la vie paysanne franc-comtoise, Jules Zingg signe ici deux toiles parées d’un chaud coloris ; la première s’intitule Les Labours (60 x 82 cm), où flambent les teintes dorées de l’automne, ce qui lui a valu 12 200 €. La seconde montre des Enfants, gardiens de troupeau, près d’un village (mêmes dimensions), vision plus estivale appréciée à hauteur de 9 272 €. Alfred de Curzon, lui, préférait les périples lointains, et particulièrement les paysages de la Grèce. Le prouvait L’Acropole, la tour franque et les ruines des Propylées (66 x 100 cm), précieux témoignage de l’état de ce site majeur au XIXe siècle, avec sa tour médiévale surplombant les ruines de marbre ; à ce titre, il attirait 12 200 €. En guise d’épilogue, donnons encore le résultat de 12 322 €, accordé à un vase rouleau à décor d’ancolies et de sauterelles (h. 55,5 cm) de Daum.