Provenant de la luxueuse demeure, cinq lots de boiseries en chêne, sculptées à la fin du XIXe siècle dans le style de la Renaissance française, étaient proposés à Saint-Jean-de-Luz. Quatre spectaculaires panneaux de boiserie d’angles s’y faisaient particulièrement remarquer, en chêne très finement sculpté de vestales, chimères, putti, chiens, oiseaux et vases. Une imposante bibliothèque de boiseries présentait un linteau supérieur représentant des scènes de chasse à tirs et à l’arbalète… Tandis que d’autres panneaux de chêne étaient ciselés de nombreux décors tous différents d’enroulements, serviettes plissées, motifs floraux et ornementaux renaissants. Pour tout cet ensemble chargé d’histoire on déboursait 25 029 €. Issu de la même veine historiciste, et datant de la même époque, un bureau à cylindre en placage d’amarante et marqueterie de croisillons, estampillé de l’ébéniste parisien Guillaume Edmond Lexcellent, récoltait 6 318 € ; il reprenait un modèle créé par Jean-Henri Riesener, l’un des ébénistes préférés de Marie-Antoinette. Il ne manquait plus, pour orner le parc d’une résidence rêvée, qu’à se saisir de cette paire de lions couchés en marbre blanc sculpté, réalisée sans doute dans l’Italie de la fin du XVIIIe siècle, ou du début du siècle
suivant. Ils étaient adjugés 5 103 €.