Nommée Tea Time (116,5 x 89 cm), la composition de Karl Albert Buehr prenait la tête des résultats, avec 76 200 €. Provenant d’une collection monégasque et passée par la galerie Byron de New York, ce tableau brossé vers 1910 rappelle les recherches plastiques de ces peintres venus d’Amérique du Nord à la fin du XIXe siècle, pour étudier à Paris. Et pour certains, travailler sur le motif à Giverny, non loin de la demeure de Claude Monet, constituant une colonie appelée à devenir célèbre des deux côtés de l’Atlantique. C’est un livre qui prenait la suite, plutôt exceptionnel, car imaginé par Bernard Buffet. Pour ses Voyages fantastiques, sur des textes de Cyrano de Bergerac, édité en 1958 par Joseph Foret, à Paris, on offrait 39 500 €. Il faut dire que l’ouvrage (41,5 x 34 cm), numéroté 46 sur 50, était enrichi de 18 pointes-sèches en noir et 16 hors-texte en pleine page. De Jean-Gabriel Domergue, on pouvait acquérir La Veuve noire, une huile sur Isorel (55 x 46 cm) ; pour cette troublante vision mettant en scène la mort, il fallait compter 38 100 €. Tsuguharu Foujita était aussi de la partie avec un dessin à la mine de plomb et craie blanche sur papier teinté marouflé sur toile, représentant Youki et son masseur (67 x 93 cm) en 1927. Une œuvre dédicacée qui avait été offerte par l’artiste à son masseur et resté dans la famille de celui-ci jusqu’à ce jour (22 800 €). Le 15 décembre, place était faite aux artistes contemporains, avec Robert Combas en vedette ; il était l’auteur de La Roue du destin de 1993, empoignée pour 63 500 €, un acrylique sur toile (116 x 89 cm) portant le numéro 3711 des archives Combas, et dont l’un des personnages est son autoportrait. Le plasticien signait aussi en 1988 Deux types, un gros soleil à bouc de grosse chèvre (68 x 82 cm), une toile portant le numéro 7113 des archives (36 800 €).