Analysée longuement dans la Gazette n° 18 (voir l'article Un best-seller de la dynastie Bruegel de la Gazette n° 18, page 115), cette composition inédite s’avère être l’une des versions de La Trappe aux oiseaux, d’après l’original peint par Pierre Bruegel l’Ancien en 1565. Notre réplique sur panneau (38 x 55 cm) est due au pinceau de son fils, prénommé également Pierre et qui, comme on le sait, a souvent imité les œuvres de son père, les copiant même à la requête de certains collectionneurs de son temps. L’un des best-sellers les plus demandés semble avoir longtemps été cet impressionnant paysage d’hiver, qui a toujours ses adeptes, puisqu’il s’envolait ici à 744 000 €. Recélant des dizaines de détails fascinants, il s’anime de groupes de patineurs s’adonnant à leur passe-temps favori. Ces villageois, des plus âgés aux plus jeunes, s’élancent sur la rivière gelée, ou jouent à une sorte d’ancêtre du hockey sur glace. Mais c’est un détail situé sur la droite qui donne son nom à la peinture : on découvre sur la rive neigeuse un trébuchet, ou piège à oiseaux, qu’un guetteur caché dans une habitation ne va pas tarder à actionner à l’aide d’une corde, lorsque les volatiles se seront aventurés sous la trappe… Autre point fort de la session dijonnaise, mais plus abordable avec un résultat de 15 872 € : l’Étude de tête de vieillard, vue également dans la Gazette n° 18 (voir l'article Figure du XVIIIe siècle de la Gazette n° 18, page 121). Il s’agit d’une œuvre sensible de François-André Vincent, lequel a séjourné à Rome de 1771 à 1775, ayant obtenu le fameux Grand Prix qui permettait d’y peaufiner son art. Le thème traité sur cette toile marouflée (65,6 x 54,4 cm) rappelle les liens qui l’unissaient à Honoré Fragonard dans la Ville éternelle. Enfin, on gagnait le XXe siècle à travers une peinture de Roderic O’Conor, un Nu allongé des années 1915-1917 ; la toile (46 x 55 cm) partait à 11 408 €.