Xavier de Poret (1894-1975)

Plus de quatre-vingts dessins et une trentaine de carrés Hermès évoqueront le travail de l’artiste. Un ensemble rare, provenant qui plus est des filles du grand animalier.

En cavalier accompli, Xavier de Poret sait tout des allures et attitudes de la plus noble conquête de l’homme.

Il a saisi avec virtuosité la faune sauvage, celle des forêts et des montagnes de l’Hexagone : l’artiste voyait son travail mis en lumière à travers la dispersion de quatre-vingt-sept de ses œuvres.

Dans cet ursidé dressé, qui évoque son célèbre aîné signé Pompon, on reconnaît indubitablement la patte du sculpteur disparu en 2008.

Les 100% de lots vendus, provenant de la collection de vénerie de ce membre éminent de la famille Vuitton (brutalement décédé en 2019), totalisaient 867 288 €, le vendredi 25 septembre. L'enchère la plus haute revenait à un fusain et pastel de Xavier de Poret (1897-1975) qui a décuplé son estimation à 57 960 €.  

Cette vente cynégétique réservait quelques surprises, voyant notamment un cheval de course se faire dépasser par une famille de chevreuils. Au rang des armes, les fusils tiraient aussi de beaux coups.

41 600 € étaient apportés par les ailes de cette jolie Colombe de Zayneb (h. 16,5 cm, l. 20 cm) d’un blanc immaculé, mercredi 20 décembre à Drouot chez Christophe Joron Derem. Si son créateur, François-Xavier Lalanne (1927-2008), est un grand habitué...

Très présents dans les ventes d’arts décoratifs du XXe siècle, les animaux de François-Xavier Lalanne séduisent tant par leur originalité que par l’humour et la poésie qu’il leur insuffle.

La rédaction a perdu l’une de ses plumes. Xavier Narbaïts s’est éteint le 6 mai, à 65 ans.

L’ancien ministre de 76 ans débute un troisième mandat en tant que chancelier de l'institution, laquelle chapeaute les cinq Académies – dont celle des beaux-arts –, le château Chantilly, le musée Jacquemart-André ou encore la Villa Kérylos. L'élection a eu lieu à bulletins secrets le 5 décembre.