Nguyen Huyen (1915-1994)

Exceptionnel par ses dimensions, ce quadriptyque signe l’apothéose du travail du maître laqueur.

Son sujet a porté chance à ce laque polychrome vietnamien de Nguyen Van Ty et a entraîné la suite de la vacation vers d’autres records.

Nouveau succès pour les rapides de Nguyen Van Ty, laqueur de l’École des beaux-arts de l’Indochine.

Le pavillon de Jean Prouvé étant retiré, ce sont les peintres des écoles étrangères qui faisaient l’architecture de cette vacation.

Impressionnant par ses dimensions et par sa palette, ce paravent de Nguyen Van Ty fait figure de vedette dans cette nouvelle dispersion consacrée à l’Indochine.

L’ensemble phaléristique de Michel Gontier, unique en tout point, nous plonge dans l’histoire d’un Vietnam respectueux des traditions et des ordres. À travers ses décorations et insignes, la dynastie Nguyen nous ouvre ses portes…

Signée par Tran Binh Loc (1914-1941), cette toile installait son auteur auprès des plus grands noms régulièrement cités dans nos pages.

Sa composition en laque était honorée aux côtés des peintures sur soie de Mai-Thu et Lé Phô.

Une surprise était au rendez-vous de cette dispersion marseillaise : l’enchère emportée par une scène du maître laqueur vietnamien, disputant la vedette à un bouquet de Václav Spála. 

L’engouement pour les laques vietnamiennes ne se dément pas depuis quelques années. Nul doute que ces deux panneaux portant sur la même thématique, mais vendus séparément, devraient susciter bien des convoitises.