Jan Ier Bruegel de Velours ou l’Ancien (1568-1625)

Thème récurrent chez les artistes du Nord de la fin du XVIe siècle, la destruction de Sodome et Gomorrhe trouve ici une flamboyance propre au grand Jan Bruegel.

Cette vision cauchemardesque de Troie embrasée confine au sublime. Apprécié par les collectionneurs flamands du XVIIe siècle, le sujet, traité par l’artiste de manière fantastique, renvoie à des peurs ancestrales bien réelles.

Cette œuvre fourmillante de détails illustre le talent du peintre anversois à représenter la faune dans toute sa diversité, qui reprend ici un paysage conçu par le paternel, Jan Bruegel l’Ancien, dit de Velours.

Une rare suite de quatre cuivres évoque la reprise par Jan Bruegel le Jeune du flambeau de la grande tradition des Bruegel. Au menu, démonstration de virtuosité.

Jan Bruegel le Jeune a en partie repris un tableau, daté de 1618, de son père Jan Bruegel l’Ancien, dit de Velours.

Cette vente était comme une invitation à plonger dans les siècles anciens avec délice et de se laisser aller à la rêverie, n’en déplaise à Molière.

Le maître flamand excellait dans la représentation des fleurs, peintes avec une grande minutie, comme l’illustre cette œuvre au format inhabituel.

Aux Pays-Bas flamands et hollandais, au XVIIe siècle, réalité et symbolique se mêlent dans un genre de tableaux, qui séduira toute l’Europe : la nature morte. Les Bruegel en sont des spécialistes comme en témoigne cette œuvre. 

Redécouvert au sein d’un corpus bien connu, ce tableau ne se faisait plus attendre, alors qu’autour de lui d’autres signatures anciennes se distinguaient.

La tonalité XVIIe siècle de la session bordelaise se déclinait à travers des œuvres des Fris, Van Balen et Jan Bruegel, concurrencées par des pièces opulentes dans le style Renaissance.